mardi 30 avril 2013

L'âne mort

10 jours sans poster...
Je ne vous refais pas la complainte "boulot-boulot-boulot", vous la connaissez.
Mais ce n'est pas pour autant que je n'ai rien bidouillé,
simplement, je ne peux pour le moment pas le présenter ici!

Dernier "lundi-vieilleries" sur les sacs-pochettes, avec une superbe transition involontaire vers la thématique des prochaines semaines...
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Mi-février 2012, à l'autre bout du monde, je fais une chute stupide (que celui/celle qui peut m'expliquer une chute intelligente lève la main!) et me luxais l'épaule. Le temps de rentrer dans des contrées civilisées où on n'anesthésie plus au gaz hilarant, de prendre rendez vous avec un médecin spécialisé en orthopédie, de subir me rendre avec entrain aux nombreuses séance de kiné réparatrice, etc et nous voici fin octobre, début novembre! Depuis plus d'un an, par la force des chose, je n'ai pas touché à mes aiguilles à tricoter.

Mais je ne résiste pas à l'achat d'une grosse pelote de Zpagetti bleu vif, que je m'empresse de travailler. J'ai commencé à tricoter en rond, sans savoir où j'allais (improvisation totale, comme presque toujours), et en une soirée, le corps du sac était fini!
Un beau bleu qui pète!


J'étais toute contente, jusqu'au lendemain, que j'ai passé à me maudire d'avoir tricoter un fil si lourd avec une épaule en vrac... je l'ai bien senti passer, ce sac! Et il m'a fallut une bonne semaine avant de me décider à lui coudre une doublure, et à le finaliser!


Et le pire dans tout ça? C'est que même si je trouve qu'il a beaucoup de gueule, je ne l'utilise pas souvent, pour la simple et bonne raison qu'à vide, il pèse le poids d'un âne mort!!!

Porté main grâce au poignées en bois
(trouvées chez Véritas, tout comme la pelote de Zpagetti)

Ou porté épaule grâce à la bandoulière
(c'est comme ça que je le préfère)
Fermeture aimanté prise dans la doublure en lin noir
(doublure qui aurait dû être fixée au tricot manuellement au point invisible,
mais qui a été cousue à la machine et même que ça ne se voit pas)
Et poche zippée plaquée (tirette de récup')

dimanche 21 avril 2013

Du neuf vieux, du vieux neuf... je sais pas trop

Mardi dernier, j'ai eu, comme bien souvent, envie de me coudre un petit truc facile. Comme je n'ai pas encore réalisé ni même décidé des cadeaux pour mes gagnantes, j'ai fait un test de petit trousse box, pour voir ce que ça donne.

Mini-trousse, qui tient dans la main

Comme en plus Marie-Les-Bons-Plans (que nous appellerons désormais MLBP) m'avait offert un rouleau de Lamifix (du film à plastifier les tissus), j'ai fait d'une pierre deux coup et j'en ai profiter pour le tester aussi.
Pas de difficultés particulières, il suffit de repasser une première fois le film plastique à faible température pour le faire légèrement adhérer au tissu, de couper l'excédent de plastique, puis de repasser lentement avec pattemouille à plus forte température pour bien fusionner le film avec le tissu. Celui-ci en ressort comme "vernis" d'une couche de plastique, est un peu rigidifié, mais se coud sans soucis avec une aiguille normale.

La trousse est mini-mini (12 x 8 x 2 cm), mais assez grande pour contenir mon petit brol de sac (beurre de cac', mini-flacon de gel hydro-alcoolique, un paquet de gugums, un miroir de poche, écouteurs, etc).

Coucou les lunettes!
Un peu plus subtil cette fois-ci

L'extérieur est en tissus à pois plastifié par mes soins, et l'intérieur vous a déjà été présenté. J'ai soigné les finitions avec un biais rose fluo (je place du biais partout dès que je peux, pour améliorer ma technique...), la petite touche de folie que personne sauf moi ne voit!

Un peu de peps dans tout ce bleu

Bien que la trousse soit petite, je n'ai pas rencontré de difficultés lors de la construction. Par contre, la création du volume demande un peu de manipulation, et j'entendais mon tissus plastifié crisser sous mes doigts. Ce n'est que lorsque j'ai retourné sur l'endroit la trousse finie que j'ai constaté que le plastique avait "vieilli" aux zones de pliures, comme si il s'était déjà usé.

Difficile de rendre en photo cet aspect "vieilli"

Du coup le rendu est moins "net", moins "neuf" que ce à quoi je m'attendais, mais je suis malgré tout très contente de ma nouvelle-vieille petite trousse.

A l'avenir, je pense que je réserverai la plastification au Lamifix à des tissus plus fluide et moins texturé que la toile de coton que j'ai utilisée...

vendredi 19 avril 2013

La subtilité du Port-Salut*

Il y a peu, j'ai atteins les 100 notes sur ce blog. Pour l'occasion, j'ai lancé un petit concours qui n'a pas eu un franc succès (je dis ça je dis rien, il manque encore un(e) gagnant(e)!..). Tant pis, je m'y attendais vu le peu de passage sur mon blog...

Toujours est-il que samedi dernier, à la recherche d'inspiration pour le cadal promis aux gagnantes, je suis passée chez Véritas et ai flashé sur un petit coupon de tissu à motifs, et un biais très printanier.



Immédiatement, j'ai pensé y coudre des étuis à lunettes pour mes lectrices.
Ouaip, tu me montres des lunettes, je vois pas plus loin que le bout de mon nez (logique, vu que c'est là qu'elles se posent) et j'imagine un truc en rapport avec des binocles... Très subtil tout ça!

J'avais en tête une idée bien arrêtée de la housse parfaite, et je me suis collée à un petit crash-test lundi soir.
Lunettes dans l’étui lunettes...
très "Inception" comme concept!

Une ouverture qui se retourne comme une chaussette sur de la polaire

Je ne suis pas très satisfaite du résultat. l'idée est sympa, mais le rendu est trop chargé avec le biais à pois vert (en plus, je suis pauvre en nuances de fils verts, et je n'en ai pas trouvé de très bien assorti dans mes réserves). Un biais uni aurait sans doute calmé le jeu.
Et puis le biais et moi, ça fait deux! Même avec toute la concentration du monde, j'ai un mal de chien à le poser proprement! Ceci dit, il faut noter que la doublure est en polaire, et que mon biais n'est peut-être pas assez large pour prendre en sandwich deux épaisseurs de polaires plus deux épaisseurs de coton...
Un biais mal arrêté au extrémités.
J'ai eu beau me tordre les méninges, je n'ai pas trouvé de solution idéale...
Et pourtant, j'ai essayé une technique différente sur chaque coin!
Un fil au coloris mal inadéquat,
et des "sous-piqûres" visibles


Mais au delà de l'esthétisme des couleurs, c'est le rendu général qui me déplais. Trop carré, ouverture trop petite, matière trop "molle" qui ne protège pas assez des chocs,...
une forme trop "aigüe" et agressive

Bref, je n'en suis pas entièrement satisfaite, et c'est donc une autre surprise qui sera envoyée au gagnantes, mais je n'en dit pas plus!

* Bravo à celles-zé-ceux qui auront compris le jeux de mot débile du titre, faisant référence à la subtilité d'utiliser un tissus à motif lunettes pour y coudre un étuis à lunettes. Tel le Port-Salut, c'est donc noté dessus!

jeudi 18 avril 2013

Cap'tain crochet


J'ai appris à manier les aiguilles à tricoter par moi-même. Bon, ok, vers 8 ans on avait réalisé une petite pochette au point mousse en cours de bricolage à l'école (même que la mienne avait des boutons Mickey spécialement acheté pour l'occasion par môman), et c'est vraiment là que j'ai acquis les bases. Mais quand j'ai repris les aiguilles vers 18 ans, c'est avec l'aide de mon ami Internet que j'ai appris les différents points, les torsades, les rangs raccourcis, etc.

Le tricot, ça me semble naturel et logique. Si tu me dis "point de riz", je visualise littéralement mon fil qui passe et repasse dans les différentes boucle des mailles envers et endroit. Souvent, en regardant un pull ou une écharpe dans le commerce, je devine la construction du point.

Mais le crochet, c'est autre chose!
J'ai beau me concentrer autant que je peux, je ne comprends pas comment les séries de "jetés-coulés-rejetés-recoulés" donnent des mailles.

Oh, pour la maille coulée, ça va, ce n'est jamais que l'équivalent du tricot de base il me semble. La maille serrée déjà, c'est beaucoup moins trivial, mais je visualise pas trop mal la formation des maillons... mais dès qu'on part dans les brides, demi-brides, double-brides, je suis complètement perdue!

Comme je ne "visualise" pas ce que je fais, je fonctionne au "par-cœur". Si je dois faire des brides, je vais réciter comme une litanie sans fin "un jeté, on pique la maille, un jeté, on coule dans la maille, un jeté, on coule dans deux brins, un jeté, ou coule dans les deux derniers brins". La théorie, je la connais (enfin non, mais avec des petits shéma à côté de moi, je m'en sort), c'est juste que je ne fais que réciter du ma leçon, ça ne vient pas naturellement.

Le truc, c'est que j'aimerai bien y arriver! Je trouve ça tellement plus pratique à emporter pour crocheter partout que des aiguilles, même circulaires. Et puis, si la maille se perd, ça se rattrape plus facilement que du tricot. Mais j'ai beau essayer, j'arrive pas à produire quelque chose de joli et délicat.

Avec beaucoup d'acharnement sur un crochet de 10 et une pelote de traphilo (trouvée à "pas cher" chez Blokker, dans les 5€ les 850gr il me semble), j'ai quand même réussi à produire quelque chose de potable.

J'ai commencé par un fond en mailles serrées crocheté en spirale, en plaçant mes augmentations au petit bonheur la chance pour qu'il reste plat, puis j'ai continué à monter les parois en gardant le même nombre de mailles, toujours en mailles serrées jusqu'à la moitié, puis j'ai varié les plaisirs en terminant en demi-brides. Une fois à hauteur, j'ai réalisé deux anses en mailles coulées
 
Le soucis que j'ai eu, une fois ce panier terminer, a été de lui trouver une utilité.
J'ai tenté de faire passer ça comme un "cache-pot design" auprès de Gé, mais il n'a pas eu l'air emballé.
Du coup, j'y ai mis mes essai de crochet, et le panier trône fièrement sur notre table basse...

Hormis les points irréguliers, ce panier à le défaut d'avoir été crocheté en spirale (dans la même logique qu'un tricot circulaire). Ce n'est que plus tard que j'ai compris qu'avec le crochet, on pouvait effectuer des "cernes", des "strates" discontinues, et simplement crocheter une ou deux mailles en l'air pour amorcer la coucher suivante.
La spirale infernale
Le traphilo, c'est génial! J'aime beaucoup le rendu "root" que ça peut avoir, et le résultat final est bien rigide et tient tout seul. En plus, le fil ne se dédouble pas. Je sais pas comment je m'y prends, mais touts les fils que j'ai tenté de crocheter finissent par se "détortiller", et j'ai un mal de chien pour piquer dans la maille sans piquer à travers le fil. Je pense que c'est parce que je ne laisse pas le fil se dérouler naturellement. Je suis tellement concentrée-crispée sur mon crochet que j'exerce une tension trop forte sur mon fil, ce qui ne m'arrive que très rarement en tricot.

Du coup, je n'en suis pas restée là, et j'ai entamé une petite pochette selon le modèle expliqué dans le chouette-kit de printemps, avec le fil de coton justement fourni dans le kit. J'ai enchaîné quelques rangs le soir même, mais n'y ai plus touché depuis...

Photo naturellement surexposée au soleil de dimanche,
mais qui rend au mieux le joli bleu de mon coton.

(Par contre, ça me démange d'empoigner un en-cours tricot lâchement abandonné, n'importe lequel (il y en a plusieurs, oui), et de m'enfiler des kilomètres de mailles "logiques" que je peux exécuter sans réfléchir!)

mercredi 17 avril 2013

L'automne en été

Un "lundi-vieillerie" le mardi, et pour vous présenter du tweed alors que le soleil est enfin là...
Mais où va le monde!?!
* * *

Je n'ai pas trop d'inspiration en ce moment: je stagne dans les créas, dans le boulot, dans les milles trucs que je dois faire mais que je ne prends pas le temps ni le courage (ça se dit "prendre le courage"?) de faire.

Donc pour ce "lundi-vieillerie", ça sera bref, rapide et sans fioriture pour vous présenter le sac en tweed rouille et marron que j'ai offert comme cadeau de Noël à ma tante.
On dit "merci" à la luminosité de décembre pour écraser complètement les couleurs...

Je suis partie en free style (comme bien souvent) sans patron et en traçant directement sur le tissus, uniquement guidée par le souvenir d'un modèle vu chez Petites Choses. J'ai gardé la bande contrasté, avec un tweed marron avec quelques éclats de bleus et verts dans la trame (je vous dit ça, je ne fais que répéter ce que ma vendeuse de tissus à dit, en vrai je ne les vois pas du tout!), qui tranche sans jurer avec le rouille du tissus principal.
La doublure est en toile orange vif, et une triplure en polaire assure une bonne tenue et un côté moelleux au sac. Mais n'ayant pas trouvé de boucle adéquate, je n'ai pas gardé l'idée de fermeture du sac-modèle (que je trouve pourtant très jolie).
Fermeture par bouton pression dont une des pièces est prise sous le tissus
pour amoindrir un peu la force de l'aimant.

La lanière en chaine d'un coloris cuivre-rosé n'était pas prévue à la base, mais quand j'ai posé les yeux dessus chez Véritas, je me suis dit que ça casserai un peu le côté "mémère" qu'un sac en tweed peut avoir.
Mi-rock, mi-mamy

Comme pour chaque sac que je couds, il y a des poches plaquées à l'intérieur (je trouve ça hyper pratique pour ranger ce qui doit être retrouvé rapidement: un abonnement de train par exemple), mais j'ai aussi tenté une petite difficulté en plaçant une poche zippé sur la face arrière du sac, et ce sans créer de couture excessive.
Mes explication ne sont sans doutes pas claires...

Mais ce dont je suis la plus fière dans ce sac, c'est la fermeture interne! Un empiècement avec tirette, horizontal par rapport aux parois du sac, où aucune couture n'est visible et où tout tombe pile-poil! N'ayant jamais fait ça avant, j'ai dû me torturer les neurone (merci les cours de chimie organique qui m'ont formé à une bonne visualisation mentale en 3D) avant de me lancer, pour être sur que tout tombe juste!

Ouaip, comme j'en suis fière je vous mets la photo en bien grand!
Ce sac n'est ni trop grand, ni trop petit, et on peut y mettre l'essentiel. Le porté épaule me semble à la bonne longueur: ni holster, ni battant sur les hanches, et la couleur se prêtait assez bien à la saison hivernal.
Photo prise à la va-vite juste avant de l'emballer et de partir réveillonner

* * *
A lundi prochain pour le dernier opus de la saga des sacs, avec de la couleur qui pète et des pâtes au biscottos!

vendredi 12 avril 2013

Le sol magique

Dans tout notre appartement, le sol est recouvert d'un siouperb carrelage en granité marron-beige-noir, soit "uni", soit en damier avec des carreaux noirs (déjà aperçu ici).
Ça pique les yeux, hein?
Je trouve ça particulièrement laid, mais ça a malgré tout quelques avantages, puisque ce sol est
MAGIQUE!

En effet, la poussière et les miettes ou autres saletés sont quasi invisible dessus! Le corolaire, c'est qu'une épingle, un fermoir à bijoux ou tout autre petit objet disparait immédiatement dès qu'il touche le sol, et ne sera retrouvé qu'après moultes efforts (souvent vains). La techniques la plus commune étant de se mettre à quatre pattes, et de balayer le sol avec le faisceau d'une lampe de poche pour voir l'ombre de l'objet. Bien souvent, on finit par réellement balayer le sol dans la zone susceptible de le contenir.

Mais notre sol est aussi vivant et très glouton! Une rondelle de carotte qui a le malheur de tomber du plan de travail: il l'avale! Un chipito (mais si, vous savez: ces chips goût "fromage" qui sentent comme les pieds après une heure de jogging, et qui sont orange flashy) qui s'échappe à l'apéro, hop il l'englouti et ne régurgitera son repas qu'au prochain coup de balais ou passage d'aspirateur.

Et pour les sceptiques: oui, une rondelle de carotte ORANGE disparait à nos yeux sur ce sol marron, mais c'est pas notre faute

mercredi 10 avril 2013

Comment la SNCB s'en met plein le fouilles [coup de gueule inside]

Gens, je me suis fait arnaquée...

Oh, pas une grande arnaque (quoique, celle-ci est de grande échelle). Je n'ai pas fait confiance au neveu d'un chef d'état Africain pour l'aider à récupérer le pactole de son oncle. Je n'ai pas acheté de cristal magique (bête morceau de quartz vendu au prix de l'or) sensé rééquilibre les onde cosmiques qui m'entourent. Je n'ai pas non plus profité d'une offre "le deuxième à 1/2 prix" sur des articles aux prix sur-gonflés.

Non, rien de tout cela...

"Combien? Comment? Qui?" me demanderez-vous (coucou mes peu nombreux lecteurs... allez voir la note de jeudi, je dis ça je dis rien mais ça peut vous intéresser).

Pas grand chose heureusement, juste 5 malheureux petits euros, je me remettrai facilement de cette fraude. Et le pire dans tout ça, c'est que j'en suis en partie responsable...

Pour me rendre à mon travail, j'ai un abonnement de train. Le principe est simple: on achète 5€ la "carte-mère" ("Ici BlaBla" revival... Seul les lecteurs nés dans les années 80 me comprendront peut-être) comprenant nos références (nom, prénom, date de naissance, n° d'abonnement). Cette carte est valable pour 5 ans, sur une ligne précise. Dans mon cas, j'ai cet carte d'abonnement, valable jusqu'en 2016 sur la ligne Namur-Liège.
Coût: 5€, mais d'aucune utilité sans le coupon d'abonnement qui va avec

En plus de cette carte-mère, il faut y ajouter des coupons de validité mensuel (1 mois, 3 mois ou 1 an). Ces coupons me sont très utiles, puisqu'une fois périmé je les renvois à mon employeur pour être remboursée à 75%.
Coût: cher! c'est ce bout de papier qui assure la validité de l'abonnement

Il y a deux semaine, je reçoit un mail de la SNCB me signalant que mon abonnement arrive à échéance dans les prochain jours (service gratuit bien pratique). Dans le même mail, il est dit que les abonnements seront dorénavant sur carte à puce, ce qui permet de regrouper sur une même carte plusieurs lignes (au lieu d'avoir plusieurs cartes-mères pour chaque abonnement). Cette nouvelle formule d'abonnement n'aurait que des avantages, et sera la seule valable à partir du 1er janvier 2014.
Lors d'un contrôle de titre de transport sur un trajet en revenant du boulot, je demande à un contrôleur si cette nouvelles carte sera payante étant donné que ma carte-mère (payée 5€) est toujours valide. On me réponds que ma première carte à puce sera gratuite puisque effectivement j'ai un abonnement en cours, mais que les nouveau abonnés devront payer 5€, comme c'était déjà le cas avant pour créer une carte-mère.
La fameuse carte qui va révolutionner le travail des accompagnateurs de train!
(je demande à voir...)

Vendredi dernier, je me rends au guichet de la gare pour renouveler mon coupon d'abonnement arrivé à échéance. Le guichetier me demande si j'ai le temps pour en profiter pour faire la carte à puce. Comme j'avais prévu le coup, j'accepte. On discute un peu de ce nouveau système, lui comme moi ne semble pas convaincu* mais "ce sont les ordres d'en haut"!

Au moment de payer, je constat que le montant total habituel pour trois mois d'abonnement (435€, je sais, ça fait mal!) est majoré de 5€! Lorsque je demande si c'est pour payer la carte, le guichetier répond par l'affirmative. Quand je lui fait remarqué qu'il ne m'a jamais signalée que cette nouvelle carte était payante, que je n'avais pas besoin de la faire avant la fin décembre 2013, et que si j'ai accepté de changer de système, c'est parce qu'un contrôleur m'avait certifié que la première carte serait gratuit pour les usagers actuels, le guichetier est devenu tout penaud et s'est confondu en excuses. Il a tenté de me vanter les avantages (bien jouer, mais les 10 minutes passées à discuter avec lui pendant qu'on remplissait les formalités m'avaient plutôt convaincu des désavantage), et m'a bien rappelé que de toute façon, fin décembre 2013 j'aurai de toute façon dû débourser les 5€ pour changer d'abonnement... En plus, d'après lui j'allais y gagner puisqu'il n'est plus nécessaire de débourser 5€ pour une nouvelle carte-mère lorsqu'on change de ligne, ou qu'on ouvre une nouvelle ligne. En plus, toute carte perdue est remplacée gratuitement sans perdre ses avantages d'abonnement**.

Mouaip

Ce qu'il ne sait pas, c'est que je n'ai pas l'intention de rester en Belgique en 2014, et donc à fortiori d'utiliser régulièrement les services de la SNCB... J'aurai très bien pu garder ma vieille carte-mère et continuer à acheter des coupons papier jusqu'à l'échéance finale!

Moralité, je me suis fait arnaquer de 5€, et plusieurs jours plus tard, je ne décolère pas contre la SNCB!

(en plus c'est tout pourri cette carte: ce matin le contrôleur n'a pas pu vérifier la validité de mon abonnement puisque son lecteur était en panne... Ça promet!)

* Pourquoi je ne suis pas convaincue?
Parce que:
- le contrôleur, au lieux de jetter un rapide coup d'oeil pour vérifier la ligne et la validité des abonnements sur les cartes-mères qu'on lui présente, devra prendre chaque carte, la placer devant un lecteur qui bippera en vert si l'abonnement est valable, ce qui lui prendra bien plus de temps qu'avant!
- impossibilité pour l'usager de voir la validité sans le demander au guichet ou se connecter à Internet. Du coup, j'ai collé sur la mienne un post-it avec rappel de l'échéance.
- Quid d'une puce abîmée? Ou d'une lecture défectueuse par l'appareil?

** Le remboursement gratuit semble effectivement intéressant, mais lorsque j'ai lu les petits caractères de la fiche explicative reçue avec ma nouvelle carte, j'ai pu constater que ce renouvellement gratuit n'était valable que jusqu'à fin 2013, et sera payant passé cette date! Bonjour l'argument de vente fallacieux!

mardi 9 avril 2013

Origami

Après avoir vous avoir présenté la housse d'ordi avec sa doublure fleurie-flashy et le sac qui en a été la cause, je boucle la série des "liberty sous LSD" avec une dernière création dans ce tissus.
La série des sacs et pochettes ne s'arrête pas pour autant,
et je reviendrai la semaine prochaine avec des couleurs beaucoup plus sobres.
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Lorsque Dam avait vu mon petit sac "Liberty sous LSD", il avait voulu me le racheter pour l'offrir à sa demoiselle (mais je n'ai pas accepté, j'étais à l'époque bien trop contente d'avoir réalisé quelque chose qui a de la gueule pour accepter de le vendre!). Cette amour pour ce motif lui est revenu lorsqu'il a réceptionné la housse d'ordi... Comme c'était l'anniversaire de sa demoiselle quelques semaines plus tard, et que pour l'occasion j'étais invitées à un souper chilien (les deux revenaient d'un an au Chili), je lui ai cousu un petit sac tout simple, mais dont l'originalité réside dans la forme:
Mais keskecé?

Un sac!
Le tissu externe est le même que celui de la housse d'ordi, la sangle est en gros-grain rouge et se règle à l'aide d'un clip. La doublure est, bien évidement, en tissus fleuri IKEA
Sobre dehors, punchy dedans
(je pense avoir épuisé les adjectifs en "y" pour ce tissu!)
L'originalité du sac réside dans sa forme berlingo, qui lui donne un joli volume et permet plusieurs déclinaisons:

Le berlingo...

... qui s'écrase
... pour donner une forme en pointe...

... ou qui se plie en tortellini!
Bref, un petit sac sans trop de difficultés (si ce n'est que j'ai cassé deux aiguilles en passant le stoppeur métallique de la tirette sous le pied de biche), un sac en 4 coutures qui fait de l'effet par une astuce toute bête qui sera l'objet du prochain "how to" graphique...

Edit:
Pas de "how to", je n'ai pas vraiment le temps ne ce moment, mais je vous ai retrouvé le tuto qui m'avait inspiré, et qui est très clair. Pour obtenir un sac plutôt qu'une pochette, pensez à placer la bandoulière avant de fermer la couture, et jouez sur le ratio 'longueur tirette" VS "largeur sac" pour obtenir un volume qui vous plait.
Pour le tuto, c'est chez Aiguilles à l'Ouest que ça se passe

vendredi 5 avril 2013

Hors saison?

Un de mes objectifs a atteindre pour mars était de terminer les derniers rangs de la main droite d'une paire de mitaine assortie à ça:
Photo "vintage" du col vieux de plus de 3 ans
Dans la foulée, après avoir terminé ce col, j'avais entamé les mitaines assortie, sans patron, juste au feeling (comme d'hab' quoi!). J'en avais terminé une, commencé l'autre et... laissé celle-ci en plan pendant des semaines, des mois, que dis-je: des années!

Histoire de me motiver à terminer ce projet abandonné à mi-course (parmi tant d'autres! Je collectionne les projets avortés), je me suis fixé le "challenge" de le terminer au mois de mars.

La mitaine initiale
(qui a eu le temps de boulocher dans mon panier à en-cours depuis qu'elle attend son heure)
Et quel challenge! la base en côtes tordues était terminée, les premiers rangs de jersey entamés, il ne me restait plus qu'à tricoter en rond quelques augmentations pour le pouce, rabattre 8 mailles pour en faire l'ouverture, continuer à tricoter les mailles restantes tout droit, resserrer de deux mailles tricotées ensemble à l'avant dernier rang, puis rabattre souplement au niveau des doigts... A la grosse louche, deux heures de tricot, pas beaucoup plus (le magic loop, c'est génial, mais j'ai quand même pas mal galéré avec mon câble trop long et trop rigide).

Mouaip...

En vrai, j'ai commencé par détricoter les derniers rangs. Même si ils étaient resté sur le câble, et pas sur les aiguilles, j'ai préféré reprendre à zéro depuis la fin du bord côtes pour éviter les démarcations disgracieuses, et surtout pour m'y retrouver dans le compte des mailles! Ben oui, quel est l'intérêt de prendre des notes lorsqu'on tricote sans patron une première main, sachant qu'il faudra forcément fair la deuxième? Du coup, j'ai tricoté la main droite à l'égale de la main gauche. Pas en miroir, comme c'était initialement prévu, mais bien en transposée. Du coup, les côtes tournent dans le même sens, et les augmentations se retrouvent sur le dos de la main gauche, et dans la paume de la main droite...

"Nous sommes des sœurs jumelles, née sous le signe ..."
(pas si jumelle que ça: on voit que celle de gauche à déjà pris la forme de ma main,
tandis que la droite est toujours très "carrée")

En "miroir pas si miroir que ça"

Mais dans l'ensemble, même si c'est loin d'être parfait, ces petites mitaines font illusion. Même si j'ai travaillé sans patron, le jeux d'augmentations-diminutions suit bien mes courbes palmaires, et même si j'aurai préféré que les côtes serrent un peu plus, elles plissent joliment sur le poignet.
Une ligne d'augmentation qui suit le pouce.

Au final, j'y ai passé un peu plus que les deux heures prévues, essentiellement parce que je devais régulièrement reprendre la mitaine finie pour compter les mailles/rangs... Oui, c'est vrai, j'aurai pu commencer par me faire un petit tuto rapide sur le papier, en reprenant une bonne fois pour toutes les mesures sur la mitaine terminée, mais c'était tellement plus drôle de reprendre le compte sur la mitaine finie à chaque nouveau rang de celle en cours!

Les petites dernières et leur grande sœur.

Et comme bien souvent, c'est à l'avant-veille (pour ne pas dire la veille même) de la "dead line" que je m'étais fixée que je m'y suis mise, c'est à dire dans la voiture en allant chez Belle Maman pour le goûter Pascale.
Ça, c'est la photo "juste pour le plaisir", parce que j'aime bien ce point très douillet et texturé

On pourrait se demander si ce n'est pas un peu hors contexte de terminer des mitaines en laine mérino au printemps?
Je n'ai qu'une chose à dire:
Ce mercredi 03 avril, vers 18h, IL A NEIGÉ a Namur.
DE-LA-NEIGE-!!!
De la N.E.I.G.E en A.V.R.I.L

Avec ça, je crois que tout est dit...
...
...
Pas tout à fait, puisque cette note est la 100ième publiée sur ce blog depuis l'ouverture le 14 août 2009! Happy notiversaire (super jeux de mot à base de "note" et d'anniversaire"... ahem) mon piti blogounet!!!
Aller, comme c'est souvent de rigueur dans cette situation, petit kadal à la clé pour les trois premières qui me laisseront un commentaire sous cette note (je viens de décider ça sans trop réfléchir, je ne sais pas ce que seront les kadals, ce sera donc une surprise!)

jeudi 4 avril 2013

Bôté

Pas de création en ce moment, j'ai un peu la scoummoune (j'ai voulu bidouiller un bijoux vendredi dernier, ça n'a rien donné, je me suis énervée, j'ai tout laissé en plan), mais l'envie de vous parler bôté (ahem) histoire que ce blog ne reste pas en jachère jusqu'au prochain lundi-vieillerie).
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Lundi il faisait grand soleil, c'était congé, et j'ai eu envie de me vernir les ongles (vernis Une, coloris C23, un gris-taupe-capuccino que Gé voit "bien bien rose" (mais c'est pas sa faute, c'est la faute à Dalton!)(et puis je suis mal placée pour le critiquer la dessus!)).

A peine posé, et déjà la surface est striée de marque et micro-coups.
Pourtant, je l'ai laissé séché une bonne heure avant de me remettre à utiliser mes mains
(et non, je ne suis pas restée à ne rien foutre pendant ce temps là, j'ai terminé mon livre entamé sur l'ebook)

Premier constat: je suis un quiche en pose de vernis! En plus, en moins de 24h les bords commencent déjà à s'user!
Deuxième constat: c'est bizarre... J'ai l'impression que le bout de mes doigts est couvert d'une couche de plastique, c'est perturbant comme sensation.
Troisième constat: ça fait trois jours que mes extrémités sont peinturlurées, et je ne sais toujours pas si j'aime ou pas. Ça m'avait déjà rendue chèvre lorsque j'avais posé le vernis assorti à ma robe rose lors du mariage de ma cousine: impossible de savoir si j'aime, ça m'est juste "bizarre". Les rares vernis que je possède me semblent très prometteurs dans le flacon, mais une fois posé je suis dubitative. Sans doute que les coloris trop foncés ne me vont pas, ou que la forme de mes ongles (très larges, très court et "ronds") ne sied pas à ce type de couleurs, bref je ne sais pas...

Mais ça ne m'empêchera pas de continuer à me peindre la kératine de temps en temps, rien que pour le plaisir de passer les jours suivant à me demander si au final je trouve ça joli - bizarre - moche suivant mon humeur du moment!

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Je n'ai pas eu trop de soucis d'acné à l'adolescence: ma poussée de bubons, je l'ai faite très jeune, vers 8 ou 9 ans si je me souviens bien (un âge ou je me contrefoutait de mon apparence), et je n'ai jamais utilisé de fond de teint, ce qui fait que ma peau n'a pas étouffée sous des couches de maquillage mal lavé comme la majorité des adolescentes complexées. Bref une peau qui me foutait la pais, et pour laquelle je ne faisais quasi rien.

Sauf que vers 18-19 ans, j'ai commencé a avoir le tour du nez irrité, rouge et desquamant et sujet à de petits boutons gras. La dermato m'avait prescrit un traitement qui n'a pas eu beaucoup d'effet, et que j'ai laissé tomber au bout de 6 mois. Un jour, un peu par hasard, j'ai demandé à la pharmacienne si elle n'avait pas une solution à me proposer. Elle m'a vendu un produit miracle (dont j'ai oublié le nom, et c'est pas plus mal puisque je en le conseil pas). Effectivement, mes problèmes de peaux ont quasi disparu tant que j'appliquais sa crème. Mais dès l'arrêt (même un jour), flambée! Donc je remettais de la crème... De plus en plus... Avec des flambées scrofulaires de plus en plus impressionnante au moindre arrêt... Le cercle sans fin!

En 2007 (je sais pas pourquoi je me souviens de cette date, tiens?!), j'ai consulté une autre dermato, qui a tout de suite décelé un problème de dermite séborrhéique, couplé à une cortico-dépendance. Ce que la pharmacienne ne m'avait pas dit, c'est que la crème miracle qu'elle m'avait vendue était assez fortement dosée en cortisone, et ma peau (cette vieille junky)  était devenue complètement dépendante de sa dose de corticoïde! La seule solution: sevrage total...
Bonjour ma gueule de lépreuse rouge et desquameuse pendant de long mois (et merci à Gé de s'être accroché dans notre relation malgré mon visage à la Freddy Krugger par moment). Mais une fois ma peau enfin clean, plus de soucis!

 Enfin, je dis plus de soucis, mais ce n'est pas tout à fait vrai! La dermite séborrhéique est toujours là (autour du nez, entre les sourcils et à la base des cheveux, bref là où on transpire du visage en fait), même si je suis loin d'avoir la peau grasse. J'arrive à la contrôle plus ou moins bien, mais c'est vrai que je garde une peau un peu "sauce spaghetti au parmesan" autour du nez. Par contre, je n'ai pas de gros bubons d'acné/de gras, pas de points noirs disgracieux ou autre soucis de ce genre

Toute cette tartine pour dire que depuis un an, j'ai trouvé ma solution pour avoir une peau "la plus moins problématique" que possible. Fini le lavage à la vas-vite au gel douche! J'ai d'abord tenté le savon d'Alep, très efficace mais trop désséchant à la longue. Maintenant, je tourne avec:
- une huile pour le "démaquillage": huile de carotte jusqu'à maintenant (parce que ça me fait rire d'avoir le teint orange fluo d'une cagole fan de l'OM le temps d'un lavage), huile d'olive culinaire avec quelques gouttes d'huile essentielle de Tea Tree pour masquer l'odeur depuis que j'ai fini mon stock de carotène huileux.
- un lavage au savon doux (Avène ou Thémis, bref un truc un peu sérieux de parapharma).
- un rinçage à l'eau du robinet, plus un pshiit d'eau de fleur d'oranger.
- un tartinage en règle avec l'hydrance optimale (riche ou légère suivant la saison) d'Avène.

En fait, je fais du millefeuille (qui ressemble plus à un 500-feuilles) à ma sauce, et ça me va très bien.

Pourquoi cette longue tartine centré sur MES petits problèmes de MA peau et MES solutions (bonjour l'égo)?

Parce qu'aujourd'hui, je suis restée chez moi pour travailler. J'ai commencé ma journée par ma toilette de chat habituelle, mais ma peau tiraillait et démangeait pas mal malgré la crème hydratante, donc j'ai décidé de tenté un masque de coton histoire de prendre soin de ma dermite (on vis ensemble depuis tellement longtemps que ça en devient presque comme un animal de compagnie!).

Disque de coton humidifié, dédoublé et imbibé d'hydrance optimale liquéfiée avec de l'eau de fleur d'oranger, le tout posé sur mes scrofules le temps de boire un café...

Ça donne ça:
Photo pas très bonne prise à la webcam.
C'est les voisins d'en face qui ont dû se marrer...
(mon bureau est juste devant la fenêtre)
BREF, une longue tartine de bla-bla-pour-ne-rien-dire, si ce n'est que mon rapport aux cosmétiques est plutôt porté vers le côté "fun" des choses, mais que je ne suis pas très inquiète de mon physique (sinon je n'aurai pas mis cette photo pour illustrer un billet précédent): je m'en fous de ne pas être maquillée, d'avoir des rougeurs sur le visage et un teint pas unifié, mes cheveux sont rarement au top de leur potentiel capillaire MAIS j'apporte de l'attention à mes vêtements, et je suis de moins en moins en jean-sweat-baskets, alors que c'était mon uniforme il y a quelques années.

Comme quoi, il n'y a pas forcément de logique dans ce à quoi on donne de l'importance...

Ce sera donc la morale de l'histoire d'aujourd'hui, à demain pour du rouge hors-saison

mardi 2 avril 2013

Bilan de mars et mes objectifs d'avril

Le mois dernier, je vous faisais part de mon envie de me fixer 5 objectifs par mois.
30 jours plus tard, qu'en est-il?

Pour mars, j'avais prévu de:
  1. Dynamiser un peu ce blog, en créant de "vrais" onglets pour organiser les différentes sections (je sais, il y en a déjà, mais ce n'est pas exactement comme je le voudrais) et une blogroll des sites qui m'inspirent.

    J'ai enfin compris comment faire des onglets tels que je les souhaitent (merci Isa pour les explications!), j'ai préparé la liste des blogs que je souhaitent voir figurer dans la blogroll et... c'est tout, je n'ai rien fait d'autre!
    => Objectif finalisé à 20%
  2. Diminuer ma gourmandise (grignottage quand j'attends le train ou que je m'ennuie au cours, piochage dans le plat lorsqu'on discutte à table alors même que je n'ai plus faim, etc)

    Ne nous voilons pas la face, c'est un échec quasi total...
    Entre les cours de formation qui se terminaient trop tard et m'obligeaient à attendre une demi-heure le train suivant, demi-heure que je passais assise à la table du snack italien qui proposent de délicieux "trucs à grignoter", et les œufs en chocolat et la boîte grand format de biscuit offert par maman à mon anniversaire, je n'ai pas vraiment diminuer mes apports caloriques inutiles. MAIS je ne les ai pas augmenté non plus, et pour être tout à fait honnête avec moi-même, ces grignotages que je traques ne sont pas non plus problématiques.
    => Objectif finalisé à 10% donc (ouaip, je m'attribue 10% de réussite puisque je n'ai rien mangé au boulot, bien obligée puisque je n'avais plus de gourmandises dans mes tiroirs!)

  3. Résoudre le problème de l'encodage de ma bibliographie Bibtex avec JabRef (mais POURQUOI ça marche pas, bord*l!)

    Je ne sais toujours pas ce qui n'allait pas (enfin si, un soucis de format d'encodage, mais pourquoi a s'est mis à déconner restera un mystère comme seules les joies de l'informatique peuvent nous en fournir), mais j'ai résolu toute seule comme une grande le problème! Et je l'ai fais le jour même où je me suis fixée cette liste d'objectifs!
    => Réussite à 100%

  4. Passer à la banque et à la mutuelle pour régler quelques soucis administratifs qui trainent depuis bien trop longtemps

    A peine cette liste fixée le mois dernier, je me mettais en route pour le centre-ville avec la ferme intention de régler ces soucis. Hormis la demi-heure d'attente à la mutuelle, il n'a fallut que 10min pour que ce soit bouclé. Comme quoi, mettre par écris sur la "place publique" qu'est ce blog ce qui traînait sur ma "to do" liste depuis longtemps m'a fait l'effet d'un coup de pied au cul!
    => Réussite à 100%
     
  5. Terminer une paire de mitaines rouges (assortie à ce snood) pour lesquelles il ne reste que quelques rangs à tricoter à la main gauche depuis... 3 ans!

     On en reparle dans la semaine?
    => Réussite à 100%, mais sur le fil (mailles rabattues hier dans la voiture en revenant du goûter pascale chez Belle-Maman)


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Pour avril, je me fixe de:
  1. Coudre au moins un "vrai projet" avec mes stocks de tissus, c'est à dire d'après patron et en évitant tout achat "non absolument nécessaire"
  2. Être plus attentive au fait que je ne vis pas seule, et que tout ne tourne pas autour de moi. Gé m'a fait remarqué avec raison qu'on n'est pas souvent sur la même longueur d'onde ces derniers temps...
  3. Lancer mes dernières expériences au labo, mettre en ordre les fichiers audios qu'il me reste à analyser et en analyser au moins les 2/3 (pour résumer: "me bouger les fesses pour rattraper le retard dans ma thèse").
  4. Apprendre le crochet
  5.  Lire "Alcool" que Sara m'a offert lors du swap gourmand, et que je n'ai pas encore entamé. Depuis que j'ai mon e-book, j'ai du mal à me remettre à la lecture papier...
Et pour terminer, inspirée par l'injonction de Matt Cutts d'essayer quelque chose de neuf pendant 30 jours, je me lance le mini-défi-débile de ne pas porter de pantalon les jours où je vais au boulot. C'est un objectif qui ne sert effectivement à rien, mais c'est un défis qui rendra le train-train un peu plus coloré à mes yeux.

Liberty sous LSD

Lundi-vieillerie de Pâques: des zozios, des fleurettes et de la couleur!
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La semaine passé, je vous présentais la housse d'ordi de Dam. Le choix du tissu pour la doublure pouvait surprendre pour une housse de mec, mais c'était la seule consigne stylistique que Damien m'avait donnée, tout ça parce qu'un jour il m'a vu avec un petit sac à main tout neuf que je venais de me coudre ( "tout neuf" à l'époque, c'est à dire en... 2010! Oui, je ressors des vieilleries de mes placards pour alimenter ces lundi-vieilleries, et je n'en ai même pas honte!) et avait véritablement flashé sur le tissus!

Rien de bien spéciale pourtant, puisqu'il s'agissait d'une toile de coton noire à motif "fleuri-bucolique-sous-LSD" de chez IKEA, et qu'on a vu et revu sur la blogosphère il y a quelques années.

Et le sac qui a fait flashé Dam, me demanderez-vous (ou pas, en fait je ne sais même pas si il y a du monde pour lire ce blog (coucou maman, coucou Marie!)... Parfois je me demande si ce n'est pas avoir un égo surdimensionné que de tenir ce blog et de parler toute seule à un hypothétique lectorat)?
Luminosité d'automne de printemps-qui-tarde
Rien de bien difficile puisque c'était mes début en couture! Une base arrondie (je remercie chaleureusement l'assiette à dessert pour sa contribution à l'élaboration du patron), une bande de tissus pour l'épaisseur qui se continue pour former la bandoulière, un rabat tout simple fermé par un mousqueton de récup' (pas hyper pratique à l'usage, ce n'était pas l'idée du siècle cette affaire).
Le mousqueton se perd dans les motifs chamarés


Une doublure rouge vif (histoire de mettre encore plus de couleur!), et des poches plaquées

Dans les chutes, pour "pô gâcher" mais surtout pour m'entraîner à la pose de tirette invisible, j'avais aussi cousu une petit trousse.
Non, ce n'est pas une couture inesthétique qui coupe les motifs au centre, c'est une tirette invisible, nuance!
Là non plus, rien de bien sorcier, mais je me souviens avoir été assez fière de la pause de la tirette invisible prise dans la doublure.
La même doublure rouge

Admirez comment la tirette est prise en sandwich entre la doublure et le tissus externe!