mardi 4 juin 2013

Brisez les rangs, rompez les mailles

J'étais toute contente, il y a plus d'un mois, d'avoir trouvé une transition parfaite entre le thème "sacs et pochettes" des derniers lundi-vieilleries, et le thème "tricot" des prochaines semaines: le sac tricoté!

Je m'étais dit "hum, du tricot au mois de mai, c'est un peu hors saison, non?" mais finalement la météo à jugé que "nononon, une écharpe en grosses mailles est tout à fait d'actualité". Du coup, tous les lundis du mois de mai, je pestais de ne pas avoir le temps d'écrire des postes tellement raccord avec le temps.

Finalement, c'est en juin que je vous présenterai mes mailles, en espérant conjurer le mauvais sort...

Les mailles, donc... J'aime beaucoup tricoter, mais malheureusement je ne suis pas très rapide. Du coup, je ne réalise presque que des choses simples, avec de grosses aiguilles!

Le snood turquoise et noir:

Point découvert en observant attentivement une casquette de reggae-man que Gé possède (j'ai appris bien après qu'il s'agit d'un point de Gordon, avec changement de couleurs lorsqu'on passe d'un rang endroit à un rang envers).
La laine noire est un reste d'un mélange acrylique-polyamide acheté chez Véritas dont j'ai perdu les références depuis bien longtemps, et la laine turquoise est en mérino soft, de chez Véritas toujours (gros stock de 10 pelotes trouvé à -50% dans le bac des bonnes affaires en fin de soldes).
Snood très simpa, mais un peu large, et trop "accordéon" à mon goût, mais c'est justement son petit "truc en plus"...
Large hein! Il tomberai presque du cintre!
Et niveau accordéon, on est servi!

Une "longue mais pas trop" écharpe bordeaux, tricoté pour Gé.


Des côtes 2x2 sur une grosse vingtaine de cm de large, et presque 1m80 de long avec des aiguilles de 8 (il me semble). Pas de prise de tête, du tricot bien abrutissant mais un peu encombrant, une laine à effet "méchée" issue elle aussi de chez Véritas, bref pas grand chose à dire sur cet ouvrage simplissime!


Je n'ai pas encore rangé dans un coin les écharpes et autres "trucs chauds et douillets"pour cette saison, mais même si je les aimes bien, je ne veux plus les voir avant plusieurs mois!

Haaaaammmpfff!


... C'est le bruit de celle qui reprends sa respiration après une apnée de plus d'un mois, plongée dans le boulot.

Je vous ai abandonnée trop longtemps avec un âne mort, ça ne sent d'ailleurs pas très frais par ici...
Mais c'est pas ma faute!
Le mois de mai à été chargé, puisque j'ai dû préparer une présentation importante devant mon comité de thèse, puis j'ai continuée dans ma plongée dans le boulot pour bien-mais-pas-encore-assez avancer les deux publications scientifiques que je suis en charge d'écrire.
Ajouter à ça que lorsque j'ai pu enfin reprendre mon souffle, c'était pour mieux me plonger dans les "obligations" sociales: tir groupé d'anniversaires dans la belle familles, festivités du Doudou à Mons (c'est ça de partager sa vie avec un Montois), entrée dans 'l"âge des vieux" du frangin, petite virée en Champagne-Ardenne pour rendre visite à des amis, bref là non plus je n'ai pas beaucoup soufflé.

Du coup, j'ai laissé filé
- TOUS les lundi-vieilleries
- le compte rendu des objectifs du mois d'avril
- la liste des objectifs de mai (et son compte-rendu, par la force des choses)
- ...

Mais je n'ai pas pu m'empêcher d'activer mes dix-doigts pour autant, surtout que je m'étais engagée pour un swap créatif! Je vous montrerai tout ça dans les prochains jours, promis, à commencé par un traditionnel lundi-vieilleries dès tout de suite dans le post suivant!

mardi 30 avril 2013

L'âne mort

10 jours sans poster...
Je ne vous refais pas la complainte "boulot-boulot-boulot", vous la connaissez.
Mais ce n'est pas pour autant que je n'ai rien bidouillé,
simplement, je ne peux pour le moment pas le présenter ici!

Dernier "lundi-vieilleries" sur les sacs-pochettes, avec une superbe transition involontaire vers la thématique des prochaines semaines...
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Mi-février 2012, à l'autre bout du monde, je fais une chute stupide (que celui/celle qui peut m'expliquer une chute intelligente lève la main!) et me luxais l'épaule. Le temps de rentrer dans des contrées civilisées où on n'anesthésie plus au gaz hilarant, de prendre rendez vous avec un médecin spécialisé en orthopédie, de subir me rendre avec entrain aux nombreuses séance de kiné réparatrice, etc et nous voici fin octobre, début novembre! Depuis plus d'un an, par la force des chose, je n'ai pas touché à mes aiguilles à tricoter.

Mais je ne résiste pas à l'achat d'une grosse pelote de Zpagetti bleu vif, que je m'empresse de travailler. J'ai commencé à tricoter en rond, sans savoir où j'allais (improvisation totale, comme presque toujours), et en une soirée, le corps du sac était fini!
Un beau bleu qui pète!


J'étais toute contente, jusqu'au lendemain, que j'ai passé à me maudire d'avoir tricoter un fil si lourd avec une épaule en vrac... je l'ai bien senti passer, ce sac! Et il m'a fallut une bonne semaine avant de me décider à lui coudre une doublure, et à le finaliser!


Et le pire dans tout ça? C'est que même si je trouve qu'il a beaucoup de gueule, je ne l'utilise pas souvent, pour la simple et bonne raison qu'à vide, il pèse le poids d'un âne mort!!!

Porté main grâce au poignées en bois
(trouvées chez Véritas, tout comme la pelote de Zpagetti)

Ou porté épaule grâce à la bandoulière
(c'est comme ça que je le préfère)
Fermeture aimanté prise dans la doublure en lin noir
(doublure qui aurait dû être fixée au tricot manuellement au point invisible,
mais qui a été cousue à la machine et même que ça ne se voit pas)
Et poche zippée plaquée (tirette de récup')

dimanche 21 avril 2013

Du neuf vieux, du vieux neuf... je sais pas trop

Mardi dernier, j'ai eu, comme bien souvent, envie de me coudre un petit truc facile. Comme je n'ai pas encore réalisé ni même décidé des cadeaux pour mes gagnantes, j'ai fait un test de petit trousse box, pour voir ce que ça donne.

Mini-trousse, qui tient dans la main

Comme en plus Marie-Les-Bons-Plans (que nous appellerons désormais MLBP) m'avait offert un rouleau de Lamifix (du film à plastifier les tissus), j'ai fait d'une pierre deux coup et j'en ai profiter pour le tester aussi.
Pas de difficultés particulières, il suffit de repasser une première fois le film plastique à faible température pour le faire légèrement adhérer au tissu, de couper l'excédent de plastique, puis de repasser lentement avec pattemouille à plus forte température pour bien fusionner le film avec le tissu. Celui-ci en ressort comme "vernis" d'une couche de plastique, est un peu rigidifié, mais se coud sans soucis avec une aiguille normale.

La trousse est mini-mini (12 x 8 x 2 cm), mais assez grande pour contenir mon petit brol de sac (beurre de cac', mini-flacon de gel hydro-alcoolique, un paquet de gugums, un miroir de poche, écouteurs, etc).

Coucou les lunettes!
Un peu plus subtil cette fois-ci

L'extérieur est en tissus à pois plastifié par mes soins, et l'intérieur vous a déjà été présenté. J'ai soigné les finitions avec un biais rose fluo (je place du biais partout dès que je peux, pour améliorer ma technique...), la petite touche de folie que personne sauf moi ne voit!

Un peu de peps dans tout ce bleu

Bien que la trousse soit petite, je n'ai pas rencontré de difficultés lors de la construction. Par contre, la création du volume demande un peu de manipulation, et j'entendais mon tissus plastifié crisser sous mes doigts. Ce n'est que lorsque j'ai retourné sur l'endroit la trousse finie que j'ai constaté que le plastique avait "vieilli" aux zones de pliures, comme si il s'était déjà usé.

Difficile de rendre en photo cet aspect "vieilli"

Du coup le rendu est moins "net", moins "neuf" que ce à quoi je m'attendais, mais je suis malgré tout très contente de ma nouvelle-vieille petite trousse.

A l'avenir, je pense que je réserverai la plastification au Lamifix à des tissus plus fluide et moins texturé que la toile de coton que j'ai utilisée...

vendredi 19 avril 2013

La subtilité du Port-Salut*

Il y a peu, j'ai atteins les 100 notes sur ce blog. Pour l'occasion, j'ai lancé un petit concours qui n'a pas eu un franc succès (je dis ça je dis rien, il manque encore un(e) gagnant(e)!..). Tant pis, je m'y attendais vu le peu de passage sur mon blog...

Toujours est-il que samedi dernier, à la recherche d'inspiration pour le cadal promis aux gagnantes, je suis passée chez Véritas et ai flashé sur un petit coupon de tissu à motifs, et un biais très printanier.



Immédiatement, j'ai pensé y coudre des étuis à lunettes pour mes lectrices.
Ouaip, tu me montres des lunettes, je vois pas plus loin que le bout de mon nez (logique, vu que c'est là qu'elles se posent) et j'imagine un truc en rapport avec des binocles... Très subtil tout ça!

J'avais en tête une idée bien arrêtée de la housse parfaite, et je me suis collée à un petit crash-test lundi soir.
Lunettes dans l’étui lunettes...
très "Inception" comme concept!

Une ouverture qui se retourne comme une chaussette sur de la polaire

Je ne suis pas très satisfaite du résultat. l'idée est sympa, mais le rendu est trop chargé avec le biais à pois vert (en plus, je suis pauvre en nuances de fils verts, et je n'en ai pas trouvé de très bien assorti dans mes réserves). Un biais uni aurait sans doute calmé le jeu.
Et puis le biais et moi, ça fait deux! Même avec toute la concentration du monde, j'ai un mal de chien à le poser proprement! Ceci dit, il faut noter que la doublure est en polaire, et que mon biais n'est peut-être pas assez large pour prendre en sandwich deux épaisseurs de polaires plus deux épaisseurs de coton...
Un biais mal arrêté au extrémités.
J'ai eu beau me tordre les méninges, je n'ai pas trouvé de solution idéale...
Et pourtant, j'ai essayé une technique différente sur chaque coin!
Un fil au coloris mal inadéquat,
et des "sous-piqûres" visibles


Mais au delà de l'esthétisme des couleurs, c'est le rendu général qui me déplais. Trop carré, ouverture trop petite, matière trop "molle" qui ne protège pas assez des chocs,...
une forme trop "aigüe" et agressive

Bref, je n'en suis pas entièrement satisfaite, et c'est donc une autre surprise qui sera envoyée au gagnantes, mais je n'en dit pas plus!

* Bravo à celles-zé-ceux qui auront compris le jeux de mot débile du titre, faisant référence à la subtilité d'utiliser un tissus à motif lunettes pour y coudre un étuis à lunettes. Tel le Port-Salut, c'est donc noté dessus!

jeudi 18 avril 2013

Cap'tain crochet


J'ai appris à manier les aiguilles à tricoter par moi-même. Bon, ok, vers 8 ans on avait réalisé une petite pochette au point mousse en cours de bricolage à l'école (même que la mienne avait des boutons Mickey spécialement acheté pour l'occasion par môman), et c'est vraiment là que j'ai acquis les bases. Mais quand j'ai repris les aiguilles vers 18 ans, c'est avec l'aide de mon ami Internet que j'ai appris les différents points, les torsades, les rangs raccourcis, etc.

Le tricot, ça me semble naturel et logique. Si tu me dis "point de riz", je visualise littéralement mon fil qui passe et repasse dans les différentes boucle des mailles envers et endroit. Souvent, en regardant un pull ou une écharpe dans le commerce, je devine la construction du point.

Mais le crochet, c'est autre chose!
J'ai beau me concentrer autant que je peux, je ne comprends pas comment les séries de "jetés-coulés-rejetés-recoulés" donnent des mailles.

Oh, pour la maille coulée, ça va, ce n'est jamais que l'équivalent du tricot de base il me semble. La maille serrée déjà, c'est beaucoup moins trivial, mais je visualise pas trop mal la formation des maillons... mais dès qu'on part dans les brides, demi-brides, double-brides, je suis complètement perdue!

Comme je ne "visualise" pas ce que je fais, je fonctionne au "par-cœur". Si je dois faire des brides, je vais réciter comme une litanie sans fin "un jeté, on pique la maille, un jeté, on coule dans la maille, un jeté, on coule dans deux brins, un jeté, ou coule dans les deux derniers brins". La théorie, je la connais (enfin non, mais avec des petits shéma à côté de moi, je m'en sort), c'est juste que je ne fais que réciter du ma leçon, ça ne vient pas naturellement.

Le truc, c'est que j'aimerai bien y arriver! Je trouve ça tellement plus pratique à emporter pour crocheter partout que des aiguilles, même circulaires. Et puis, si la maille se perd, ça se rattrape plus facilement que du tricot. Mais j'ai beau essayer, j'arrive pas à produire quelque chose de joli et délicat.

Avec beaucoup d'acharnement sur un crochet de 10 et une pelote de traphilo (trouvée à "pas cher" chez Blokker, dans les 5€ les 850gr il me semble), j'ai quand même réussi à produire quelque chose de potable.

J'ai commencé par un fond en mailles serrées crocheté en spirale, en plaçant mes augmentations au petit bonheur la chance pour qu'il reste plat, puis j'ai continué à monter les parois en gardant le même nombre de mailles, toujours en mailles serrées jusqu'à la moitié, puis j'ai varié les plaisirs en terminant en demi-brides. Une fois à hauteur, j'ai réalisé deux anses en mailles coulées
 
Le soucis que j'ai eu, une fois ce panier terminer, a été de lui trouver une utilité.
J'ai tenté de faire passer ça comme un "cache-pot design" auprès de Gé, mais il n'a pas eu l'air emballé.
Du coup, j'y ai mis mes essai de crochet, et le panier trône fièrement sur notre table basse...

Hormis les points irréguliers, ce panier à le défaut d'avoir été crocheté en spirale (dans la même logique qu'un tricot circulaire). Ce n'est que plus tard que j'ai compris qu'avec le crochet, on pouvait effectuer des "cernes", des "strates" discontinues, et simplement crocheter une ou deux mailles en l'air pour amorcer la coucher suivante.
La spirale infernale
Le traphilo, c'est génial! J'aime beaucoup le rendu "root" que ça peut avoir, et le résultat final est bien rigide et tient tout seul. En plus, le fil ne se dédouble pas. Je sais pas comment je m'y prends, mais touts les fils que j'ai tenté de crocheter finissent par se "détortiller", et j'ai un mal de chien pour piquer dans la maille sans piquer à travers le fil. Je pense que c'est parce que je ne laisse pas le fil se dérouler naturellement. Je suis tellement concentrée-crispée sur mon crochet que j'exerce une tension trop forte sur mon fil, ce qui ne m'arrive que très rarement en tricot.

Du coup, je n'en suis pas restée là, et j'ai entamé une petite pochette selon le modèle expliqué dans le chouette-kit de printemps, avec le fil de coton justement fourni dans le kit. J'ai enchaîné quelques rangs le soir même, mais n'y ai plus touché depuis...

Photo naturellement surexposée au soleil de dimanche,
mais qui rend au mieux le joli bleu de mon coton.

(Par contre, ça me démange d'empoigner un en-cours tricot lâchement abandonné, n'importe lequel (il y en a plusieurs, oui), et de m'enfiler des kilomètres de mailles "logiques" que je peux exécuter sans réfléchir!)

mercredi 17 avril 2013

L'automne en été

Un "lundi-vieillerie" le mardi, et pour vous présenter du tweed alors que le soleil est enfin là...
Mais où va le monde!?!
* * *

Je n'ai pas trop d'inspiration en ce moment: je stagne dans les créas, dans le boulot, dans les milles trucs que je dois faire mais que je ne prends pas le temps ni le courage (ça se dit "prendre le courage"?) de faire.

Donc pour ce "lundi-vieillerie", ça sera bref, rapide et sans fioriture pour vous présenter le sac en tweed rouille et marron que j'ai offert comme cadeau de Noël à ma tante.
On dit "merci" à la luminosité de décembre pour écraser complètement les couleurs...

Je suis partie en free style (comme bien souvent) sans patron et en traçant directement sur le tissus, uniquement guidée par le souvenir d'un modèle vu chez Petites Choses. J'ai gardé la bande contrasté, avec un tweed marron avec quelques éclats de bleus et verts dans la trame (je vous dit ça, je ne fais que répéter ce que ma vendeuse de tissus à dit, en vrai je ne les vois pas du tout!), qui tranche sans jurer avec le rouille du tissus principal.
La doublure est en toile orange vif, et une triplure en polaire assure une bonne tenue et un côté moelleux au sac. Mais n'ayant pas trouvé de boucle adéquate, je n'ai pas gardé l'idée de fermeture du sac-modèle (que je trouve pourtant très jolie).
Fermeture par bouton pression dont une des pièces est prise sous le tissus
pour amoindrir un peu la force de l'aimant.

La lanière en chaine d'un coloris cuivre-rosé n'était pas prévue à la base, mais quand j'ai posé les yeux dessus chez Véritas, je me suis dit que ça casserai un peu le côté "mémère" qu'un sac en tweed peut avoir.
Mi-rock, mi-mamy

Comme pour chaque sac que je couds, il y a des poches plaquées à l'intérieur (je trouve ça hyper pratique pour ranger ce qui doit être retrouvé rapidement: un abonnement de train par exemple), mais j'ai aussi tenté une petite difficulté en plaçant une poche zippé sur la face arrière du sac, et ce sans créer de couture excessive.
Mes explication ne sont sans doutes pas claires...

Mais ce dont je suis la plus fière dans ce sac, c'est la fermeture interne! Un empiècement avec tirette, horizontal par rapport aux parois du sac, où aucune couture n'est visible et où tout tombe pile-poil! N'ayant jamais fait ça avant, j'ai dû me torturer les neurone (merci les cours de chimie organique qui m'ont formé à une bonne visualisation mentale en 3D) avant de me lancer, pour être sur que tout tombe juste!

Ouaip, comme j'en suis fière je vous mets la photo en bien grand!
Ce sac n'est ni trop grand, ni trop petit, et on peut y mettre l'essentiel. Le porté épaule me semble à la bonne longueur: ni holster, ni battant sur les hanches, et la couleur se prêtait assez bien à la saison hivernal.
Photo prise à la va-vite juste avant de l'emballer et de partir réveillonner

* * *
A lundi prochain pour le dernier opus de la saga des sacs, avec de la couleur qui pète et des pâtes au biscottos!

vendredi 12 avril 2013

Le sol magique

Dans tout notre appartement, le sol est recouvert d'un siouperb carrelage en granité marron-beige-noir, soit "uni", soit en damier avec des carreaux noirs (déjà aperçu ici).
Ça pique les yeux, hein?
Je trouve ça particulièrement laid, mais ça a malgré tout quelques avantages, puisque ce sol est
MAGIQUE!

En effet, la poussière et les miettes ou autres saletés sont quasi invisible dessus! Le corolaire, c'est qu'une épingle, un fermoir à bijoux ou tout autre petit objet disparait immédiatement dès qu'il touche le sol, et ne sera retrouvé qu'après moultes efforts (souvent vains). La techniques la plus commune étant de se mettre à quatre pattes, et de balayer le sol avec le faisceau d'une lampe de poche pour voir l'ombre de l'objet. Bien souvent, on finit par réellement balayer le sol dans la zone susceptible de le contenir.

Mais notre sol est aussi vivant et très glouton! Une rondelle de carotte qui a le malheur de tomber du plan de travail: il l'avale! Un chipito (mais si, vous savez: ces chips goût "fromage" qui sentent comme les pieds après une heure de jogging, et qui sont orange flashy) qui s'échappe à l'apéro, hop il l'englouti et ne régurgitera son repas qu'au prochain coup de balais ou passage d'aspirateur.

Et pour les sceptiques: oui, une rondelle de carotte ORANGE disparait à nos yeux sur ce sol marron, mais c'est pas notre faute

mercredi 10 avril 2013

Comment la SNCB s'en met plein le fouilles [coup de gueule inside]

Gens, je me suis fait arnaquée...

Oh, pas une grande arnaque (quoique, celle-ci est de grande échelle). Je n'ai pas fait confiance au neveu d'un chef d'état Africain pour l'aider à récupérer le pactole de son oncle. Je n'ai pas acheté de cristal magique (bête morceau de quartz vendu au prix de l'or) sensé rééquilibre les onde cosmiques qui m'entourent. Je n'ai pas non plus profité d'une offre "le deuxième à 1/2 prix" sur des articles aux prix sur-gonflés.

Non, rien de tout cela...

"Combien? Comment? Qui?" me demanderez-vous (coucou mes peu nombreux lecteurs... allez voir la note de jeudi, je dis ça je dis rien mais ça peut vous intéresser).

Pas grand chose heureusement, juste 5 malheureux petits euros, je me remettrai facilement de cette fraude. Et le pire dans tout ça, c'est que j'en suis en partie responsable...

Pour me rendre à mon travail, j'ai un abonnement de train. Le principe est simple: on achète 5€ la "carte-mère" ("Ici BlaBla" revival... Seul les lecteurs nés dans les années 80 me comprendront peut-être) comprenant nos références (nom, prénom, date de naissance, n° d'abonnement). Cette carte est valable pour 5 ans, sur une ligne précise. Dans mon cas, j'ai cet carte d'abonnement, valable jusqu'en 2016 sur la ligne Namur-Liège.
Coût: 5€, mais d'aucune utilité sans le coupon d'abonnement qui va avec

En plus de cette carte-mère, il faut y ajouter des coupons de validité mensuel (1 mois, 3 mois ou 1 an). Ces coupons me sont très utiles, puisqu'une fois périmé je les renvois à mon employeur pour être remboursée à 75%.
Coût: cher! c'est ce bout de papier qui assure la validité de l'abonnement

Il y a deux semaine, je reçoit un mail de la SNCB me signalant que mon abonnement arrive à échéance dans les prochain jours (service gratuit bien pratique). Dans le même mail, il est dit que les abonnements seront dorénavant sur carte à puce, ce qui permet de regrouper sur une même carte plusieurs lignes (au lieu d'avoir plusieurs cartes-mères pour chaque abonnement). Cette nouvelle formule d'abonnement n'aurait que des avantages, et sera la seule valable à partir du 1er janvier 2014.
Lors d'un contrôle de titre de transport sur un trajet en revenant du boulot, je demande à un contrôleur si cette nouvelles carte sera payante étant donné que ma carte-mère (payée 5€) est toujours valide. On me réponds que ma première carte à puce sera gratuite puisque effectivement j'ai un abonnement en cours, mais que les nouveau abonnés devront payer 5€, comme c'était déjà le cas avant pour créer une carte-mère.
La fameuse carte qui va révolutionner le travail des accompagnateurs de train!
(je demande à voir...)

Vendredi dernier, je me rends au guichet de la gare pour renouveler mon coupon d'abonnement arrivé à échéance. Le guichetier me demande si j'ai le temps pour en profiter pour faire la carte à puce. Comme j'avais prévu le coup, j'accepte. On discute un peu de ce nouveau système, lui comme moi ne semble pas convaincu* mais "ce sont les ordres d'en haut"!

Au moment de payer, je constat que le montant total habituel pour trois mois d'abonnement (435€, je sais, ça fait mal!) est majoré de 5€! Lorsque je demande si c'est pour payer la carte, le guichetier répond par l'affirmative. Quand je lui fait remarqué qu'il ne m'a jamais signalée que cette nouvelle carte était payante, que je n'avais pas besoin de la faire avant la fin décembre 2013, et que si j'ai accepté de changer de système, c'est parce qu'un contrôleur m'avait certifié que la première carte serait gratuit pour les usagers actuels, le guichetier est devenu tout penaud et s'est confondu en excuses. Il a tenté de me vanter les avantages (bien jouer, mais les 10 minutes passées à discuter avec lui pendant qu'on remplissait les formalités m'avaient plutôt convaincu des désavantage), et m'a bien rappelé que de toute façon, fin décembre 2013 j'aurai de toute façon dû débourser les 5€ pour changer d'abonnement... En plus, d'après lui j'allais y gagner puisqu'il n'est plus nécessaire de débourser 5€ pour une nouvelle carte-mère lorsqu'on change de ligne, ou qu'on ouvre une nouvelle ligne. En plus, toute carte perdue est remplacée gratuitement sans perdre ses avantages d'abonnement**.

Mouaip

Ce qu'il ne sait pas, c'est que je n'ai pas l'intention de rester en Belgique en 2014, et donc à fortiori d'utiliser régulièrement les services de la SNCB... J'aurai très bien pu garder ma vieille carte-mère et continuer à acheter des coupons papier jusqu'à l'échéance finale!

Moralité, je me suis fait arnaquer de 5€, et plusieurs jours plus tard, je ne décolère pas contre la SNCB!

(en plus c'est tout pourri cette carte: ce matin le contrôleur n'a pas pu vérifier la validité de mon abonnement puisque son lecteur était en panne... Ça promet!)

* Pourquoi je ne suis pas convaincue?
Parce que:
- le contrôleur, au lieux de jetter un rapide coup d'oeil pour vérifier la ligne et la validité des abonnements sur les cartes-mères qu'on lui présente, devra prendre chaque carte, la placer devant un lecteur qui bippera en vert si l'abonnement est valable, ce qui lui prendra bien plus de temps qu'avant!
- impossibilité pour l'usager de voir la validité sans le demander au guichet ou se connecter à Internet. Du coup, j'ai collé sur la mienne un post-it avec rappel de l'échéance.
- Quid d'une puce abîmée? Ou d'une lecture défectueuse par l'appareil?

** Le remboursement gratuit semble effectivement intéressant, mais lorsque j'ai lu les petits caractères de la fiche explicative reçue avec ma nouvelle carte, j'ai pu constater que ce renouvellement gratuit n'était valable que jusqu'à fin 2013, et sera payant passé cette date! Bonjour l'argument de vente fallacieux!

mardi 9 avril 2013

Origami

Après avoir vous avoir présenté la housse d'ordi avec sa doublure fleurie-flashy et le sac qui en a été la cause, je boucle la série des "liberty sous LSD" avec une dernière création dans ce tissus.
La série des sacs et pochettes ne s'arrête pas pour autant,
et je reviendrai la semaine prochaine avec des couleurs beaucoup plus sobres.
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Lorsque Dam avait vu mon petit sac "Liberty sous LSD", il avait voulu me le racheter pour l'offrir à sa demoiselle (mais je n'ai pas accepté, j'étais à l'époque bien trop contente d'avoir réalisé quelque chose qui a de la gueule pour accepter de le vendre!). Cette amour pour ce motif lui est revenu lorsqu'il a réceptionné la housse d'ordi... Comme c'était l'anniversaire de sa demoiselle quelques semaines plus tard, et que pour l'occasion j'étais invitées à un souper chilien (les deux revenaient d'un an au Chili), je lui ai cousu un petit sac tout simple, mais dont l'originalité réside dans la forme:
Mais keskecé?

Un sac!
Le tissu externe est le même que celui de la housse d'ordi, la sangle est en gros-grain rouge et se règle à l'aide d'un clip. La doublure est, bien évidement, en tissus fleuri IKEA
Sobre dehors, punchy dedans
(je pense avoir épuisé les adjectifs en "y" pour ce tissu!)
L'originalité du sac réside dans sa forme berlingo, qui lui donne un joli volume et permet plusieurs déclinaisons:

Le berlingo...

... qui s'écrase
... pour donner une forme en pointe...

... ou qui se plie en tortellini!
Bref, un petit sac sans trop de difficultés (si ce n'est que j'ai cassé deux aiguilles en passant le stoppeur métallique de la tirette sous le pied de biche), un sac en 4 coutures qui fait de l'effet par une astuce toute bête qui sera l'objet du prochain "how to" graphique...

Edit:
Pas de "how to", je n'ai pas vraiment le temps ne ce moment, mais je vous ai retrouvé le tuto qui m'avait inspiré, et qui est très clair. Pour obtenir un sac plutôt qu'une pochette, pensez à placer la bandoulière avant de fermer la couture, et jouez sur le ratio 'longueur tirette" VS "largeur sac" pour obtenir un volume qui vous plait.
Pour le tuto, c'est chez Aiguilles à l'Ouest que ça se passe

vendredi 5 avril 2013

Hors saison?

Un de mes objectifs a atteindre pour mars était de terminer les derniers rangs de la main droite d'une paire de mitaine assortie à ça:
Photo "vintage" du col vieux de plus de 3 ans
Dans la foulée, après avoir terminé ce col, j'avais entamé les mitaines assortie, sans patron, juste au feeling (comme d'hab' quoi!). J'en avais terminé une, commencé l'autre et... laissé celle-ci en plan pendant des semaines, des mois, que dis-je: des années!

Histoire de me motiver à terminer ce projet abandonné à mi-course (parmi tant d'autres! Je collectionne les projets avortés), je me suis fixé le "challenge" de le terminer au mois de mars.

La mitaine initiale
(qui a eu le temps de boulocher dans mon panier à en-cours depuis qu'elle attend son heure)
Et quel challenge! la base en côtes tordues était terminée, les premiers rangs de jersey entamés, il ne me restait plus qu'à tricoter en rond quelques augmentations pour le pouce, rabattre 8 mailles pour en faire l'ouverture, continuer à tricoter les mailles restantes tout droit, resserrer de deux mailles tricotées ensemble à l'avant dernier rang, puis rabattre souplement au niveau des doigts... A la grosse louche, deux heures de tricot, pas beaucoup plus (le magic loop, c'est génial, mais j'ai quand même pas mal galéré avec mon câble trop long et trop rigide).

Mouaip...

En vrai, j'ai commencé par détricoter les derniers rangs. Même si ils étaient resté sur le câble, et pas sur les aiguilles, j'ai préféré reprendre à zéro depuis la fin du bord côtes pour éviter les démarcations disgracieuses, et surtout pour m'y retrouver dans le compte des mailles! Ben oui, quel est l'intérêt de prendre des notes lorsqu'on tricote sans patron une première main, sachant qu'il faudra forcément fair la deuxième? Du coup, j'ai tricoté la main droite à l'égale de la main gauche. Pas en miroir, comme c'était initialement prévu, mais bien en transposée. Du coup, les côtes tournent dans le même sens, et les augmentations se retrouvent sur le dos de la main gauche, et dans la paume de la main droite...

"Nous sommes des sœurs jumelles, née sous le signe ..."
(pas si jumelle que ça: on voit que celle de gauche à déjà pris la forme de ma main,
tandis que la droite est toujours très "carrée")

En "miroir pas si miroir que ça"

Mais dans l'ensemble, même si c'est loin d'être parfait, ces petites mitaines font illusion. Même si j'ai travaillé sans patron, le jeux d'augmentations-diminutions suit bien mes courbes palmaires, et même si j'aurai préféré que les côtes serrent un peu plus, elles plissent joliment sur le poignet.
Une ligne d'augmentation qui suit le pouce.

Au final, j'y ai passé un peu plus que les deux heures prévues, essentiellement parce que je devais régulièrement reprendre la mitaine finie pour compter les mailles/rangs... Oui, c'est vrai, j'aurai pu commencer par me faire un petit tuto rapide sur le papier, en reprenant une bonne fois pour toutes les mesures sur la mitaine terminée, mais c'était tellement plus drôle de reprendre le compte sur la mitaine finie à chaque nouveau rang de celle en cours!

Les petites dernières et leur grande sœur.

Et comme bien souvent, c'est à l'avant-veille (pour ne pas dire la veille même) de la "dead line" que je m'étais fixée que je m'y suis mise, c'est à dire dans la voiture en allant chez Belle Maman pour le goûter Pascale.
Ça, c'est la photo "juste pour le plaisir", parce que j'aime bien ce point très douillet et texturé

On pourrait se demander si ce n'est pas un peu hors contexte de terminer des mitaines en laine mérino au printemps?
Je n'ai qu'une chose à dire:
Ce mercredi 03 avril, vers 18h, IL A NEIGÉ a Namur.
DE-LA-NEIGE-!!!
De la N.E.I.G.E en A.V.R.I.L

Avec ça, je crois que tout est dit...
...
...
Pas tout à fait, puisque cette note est la 100ième publiée sur ce blog depuis l'ouverture le 14 août 2009! Happy notiversaire (super jeux de mot à base de "note" et d'anniversaire"... ahem) mon piti blogounet!!!
Aller, comme c'est souvent de rigueur dans cette situation, petit kadal à la clé pour les trois premières qui me laisseront un commentaire sous cette note (je viens de décider ça sans trop réfléchir, je ne sais pas ce que seront les kadals, ce sera donc une surprise!)