Thiméo au chaud

Lundi 17 est né un petit Thiméo dans ma belle-famille, et en bonne Tatie, je ne pouvais pas ne pas lui coudre un petit truc, surtout que j'avais cousu une couverture de voyage pour sa grande sœur Zoé il y a déjà 2 ans. J'avais dans mes réserves le patron de la Kallounette, jamais testé jusqu'à présent. J'avais aussi un grand coupon de jeans brut, prévu initialement pour me coudre un futur short Chataigne, mais dont j'ai estimé la surface suffisante pour y caser Kallounette ET Chataigne (on verra au moment de décalquer les pièce de celui-ci ce si j'ai vu juste).

Pour la doublure, je voulais quelque chose de typique Néo-Zélandais... Quoi de mieux que de la laine pour ça? Seul petit soucis, c'est que l'été arrive à grands pas ici, et que les rouleaux de laines sont de moins en moins présent sur les étals. Heureusement, j'ai trouvé un jersey de mérino 100% laine vierge et 100% NZ dans un joli orange-rouille.

Et lorsqu'on mélange patron de Kallounette + toile de jean + mérino, au final ça donne ça:

Tadaaam! Un hybride entre la combi de ski...

... et la couverture de voyage par son aspect "vite enfilée"

Le tissus interne est tout doux (vive le mérino!), mais évidement il se déforme avec les manipulations (vive le jersey!), et je me suis vite retrouvée avec une doublure qui ne correspondait plus trop à mes pièces de jeans.

Hormis ce problème de décalage entre doublure et tissus externe que j'ai résolu vaille que vaille, sans (trop) de plis, la couture de cet hybride entre la combinaison de ski et la couverture de voyage ne s'est pas fait sans mal!  Et pour cause:
- ma MAC m'a fait quelques ratés inexpliqués. Mais j'ai appliqué la bonne vieille technique du "démonter-vérifier-remonter-tester" et tout est rentré dans l'ordre (namého, c'est qui la patronne ici?).

Un beau n'importe quoi sur l'envers! J'ai eu le coup trois fois, sans raison apparentes, et à chaque fois ça s'est réglé avec un démontage-remontage

- elle (la MAC toujours) a eu beaucoup de mal à digérer les multiples couches de jeans et de laine que je lui demandais de coudre.

Et encore, à certains endroits, ces multiples épaisseurs étaient superposées!

- et bien évidement, la malédiction de la bobine trop courte m'a touchée alors que je "surjetais" mes coutures internes pour éviter qu'elles ne s'effilochent! J'ai donc été obligée de racheter une bobine de fil rouille (pas exactement la même teinte que la première bobine mais flûte, ça passera comme ça!), une couleur que je ne couds quasi jamais pour moi...

Tu la vois, la bobine qui me ricane au nez, parce qu'elle sait autant que moi que je n'arriverai pas au bout du projet avec le peu de fil qu'il lui reste sur le dos?

Parlons-en, de ces finitions internes! Une fois mes pièces découpées, et avant de m'atteler au montage, j'ai commencé à réfléchir aux différentes étapes nécessaires pour effectuer cette Kallounette doublée. Puis la voie de la sagesse m'a remise dans le droit chemin, et je me suis dit que pour une fois, je n'allais pas me croire plus maline qu'une autre, et j'allais suivre les étapes du fascicule de montage.
Mouaip... Sur ce coup là, je n'ai pas été très inspirée: les coutures sont apparentes, et simplement surjetées, alors que j'aurai pu arriver à un résultat beaucoup plus propre en cogitant un peu. Je suis d'ailleurs un peu déçue de la créatrice du patron sur ce point!

Une doublure qui plisse parce qu'elle se détend, et des coutures internes bien visibles (mais pas trop parce que je n'ai pas poussé le zèle jusqu'à vous faire un gros plan dessus)...

Malgré ça, elle rends pas mal cette petite Kallounette. J'ai hésité à utiliser un fil bleu sur le jean, et finalement je suis assez contente d'avoir effectué mes surpiqûres en orange.

Surpiqûre orange sur jean brut, comme sur "les vrais"

En plus, mon appliqué rend bien, mieux que lors de ma première tentative. Et Thiméo aura donc sa Kallounette personnalisée rien qu'à lui!

Les couleurs sont très changeantes d'une photo à l'autre. Le meilleur rendu est celui-ci, bien que la toile de jean soit encore plus foncée en vrai. Pas facile de prendre de jolies photos avec un appareil plus très vaillant, et une luminosité changeante!

Pour la fermer, après avoir testé les scratchs, les clips et les nœuds sur les précédentes couvertures, j'ai cette fois-ci à nouveau succombé à mon amour récent des boutons pressions.

Taper à coup de marteau sur un projet tout neuf, ça a un petit côté "destroyed" qui me plait je crois...

Et le petit truc bien pensé de ce modèle, ce sont les "recouvre-patounes", pour que le petit bout'chou n'ai jamais froid au main, tout en pouvant les sortir si il le faut.

Je ne sais pas si je ferai encore ce modèle. Il faudra voir à l'usage si les parents préfèrent la version simple de la couverture de voyage, ou sa cousine "combinaison de ski". Pour moi qui suis nullipare, elle me semble chouette et pratique, mais je me doute bien que c'est tout différent en vrai. Mais il est certain que si je couds une nouvelle, je m'arrange pour que les coutures internes soient masquées!

Pochouettes et autres accessoires

Pour (re)commencer cette saga des Lundi-Vieilleries, une petite pochouette à soufflet, dans un tissus graphique que j'adore. Ce n'est pas vraiment une vieillerie, puisque je l'ai terminée la semaine dernière, et qu'elle est actuellement en train de voyager vers Belle-Maman en tant que cadeau d'anniversaire

C'est un modèle trouvé ici, très facile à réaliser et qui en jette avec ses trois compartiments à soufflets!
Par contre, pour la prochaine fois, je n'entoilerai que la doublure, parce que ma pauvre machine à eu du mal à coudre les multiples couches de tissus externe+entoilage+doublure+entoilage.

Une fois le premier rabats ouvert, on trouve une première section, et un nouveau rabat à pression qui cache une deuxième section double.

Bon, là c'est avant de fixer les côtés et de poser les pressions, d'où la présence des petites pinces.

C'est ma première pose de pression, et je me suis éclatée avec mon marteau! Maintenant, j'ai envie d'en mettre partout!

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Dans le même tissus, j'ai aussi réalisé une trousse et un protège carnet (avec emplacement pour feuilles volantes). Eux aussi ont voyagé, puisqu'ils étaient destiné à compléter mon colis de swap papeterie envoyé fin octobre à Mariownette.

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Et pour terminer dans la série accessoires, un sac à main sobre, mais avec la petite touche de fun girly que j'adore!

Le simili argenté, le tissus externe, le lien en cuir argenté, les perles et le biais rose fluo, de même que la tirette rose de la poche interne (donc si on récapitule, tout le sac sauf la doublure et la tirette blanche) viennent d'un Chouette Kit.

Ce sac est juste parfait pour moi: de bonnes dimensions ni trop grandes ni trop petites, des anses qui tiennent bien sur l'épaule, une forme pas trop ventrue qui tient bien sous le bras, une pochette interne pour retrouver facilement les petites trucs, et une fermeture sécurisée pour éviter les pick-pockets (quoique, Auckland semble une ville très sure, je ne crains pas de m'y balader). Son seul défaut, c'est la partie supérieur en grosse toile de coton blanc, qui me semble salissante. Du coup, je n'utilise ce sac que lorsque je sais qu'il ne risque rien.

Hors saison?

Un de mes objectifs a atteindre pour mars était de terminer les derniers rangs de la main droite d'une paire de mitaine assortie à ça:

Photo "vintage" du col vieux de plus de 3 ans

Dans la foulée, après avoir terminé ce col, j'avais entamé les mitaines assortie, sans patron, juste au feeling (comme d'hab' quoi!). J'en avais terminé une, commencé l'autre et... laissé celle-ci en plan pendant des semaines, des mois, que dis-je: des années!

Histoire de me motiver à terminer ce projet abandonné à mi-course (parmi tant d'autres! Je collectionne les projets avortés), je me suis fixé le "challenge" de le terminer au mois de mars.

La mitaine initiale
(qui a eu le temps de boulocher dans mon panier à en-cours depuis qu'elle attend son heure)

Et quel challenge! la base en côtes tordues était terminée, les premiers rangs de jersey entamés, il ne me restait plus qu'à tricoter en rond quelques augmentations pour le pouce, rabattre 8 mailles pour en faire l'ouverture, continuer à tricoter les mailles restantes tout droit, resserrer de deux mailles tricotées ensemble à l'avant dernier rang, puis rabattre souplement au niveau des doigts... A la grosse louche, deux heures de tricot, pas beaucoup plus (le magic loop, c'est génial, mais j'ai quand même pas mal galéré avec mon câble trop long et trop rigide).

Mouaip...

En vrai, j'ai commencé par détricoter les derniers rangs. Même si ils étaient resté sur le câble, et pas sur les aiguilles, j'ai préféré reprendre à zéro depuis la fin du bord côtes pour éviter les démarcations disgracieuses, et surtout pour m'y retrouver dans le compte des mailles! Ben oui, quel est l'intérêt de prendre des notes lorsqu'on tricote sans patron une première main, sachant qu'il faudra forcément fair la deuxième? Du coup, j'ai tricoté la main droite à l'égale de la main gauche. Pas en miroir, comme c'était initialement prévu, mais bien en transposée. Du coup, les côtes tournent dans le même sens, et les augmentations se retrouvent sur le dos de la main gauche, et dans la paume de la main droite...

"Nous sommes des sœurs jumelles, née sous le signe ..."
(pas si jumelle que ça: on voit que celle de gauche à déjà pris la forme de ma main,
tandis que la droite est toujours très "carrée")

En "miroir pas si miroir que ça"

Mais dans l'ensemble, même si c'est loin d'être parfait, ces petites mitaines font illusion. Même si j'ai travaillé sans patron, le jeux d'augmentations-diminutions suit bien mes courbes palmaires, et même si j'aurai préféré que les côtes serrent un peu plus, elles plissent joliment sur le poignet.

Une ligne d'augmentation qui suit le pouce.

Au final, j'y ai passé un peu plus que les deux heures prévues, essentiellement parce que je devais régulièrement reprendre la mitaine finie pour compter les mailles/rangs... Oui, c'est vrai, j'aurai pu commencer par me faire un petit tuto rapide sur le papier, en reprenant une bonne fois pour toutes les mesures sur la mitaine terminée, mais c'était tellement plus drôle de reprendre le compte sur la mitaine finie à chaque nouveau rang de celle en cours!

Les petites dernières et leur grande sœur.

Et comme bien souvent, c'est à l'avant-veille (pour ne pas dire la veille même) de la "dead line" que je m'étais fixée que je m'y suis mise, c'est à dire dans la voiture en allant chez Belle Maman pour le goûter Pascale.

Ça, c'est la photo "juste pour le plaisir", parce que j'aime bien ce point très douillet et texturé

On pourrait se demander si ce n'est pas un peu hors contexte de terminer des mitaines en laine mérino au printemps?
Je n'ai qu'une chose à dire:

Ce mercredi 03 avril, vers 18h, IL A NEIGÉ a Namur.

DE-LA-NEIGE-!!!

De la N.E.I.G.E en A.V.R.I.L

Avec ça, je crois que tout est dit...

...

...

Pas tout à fait, puisque cette note est la 100ième publiée sur ce blog depuis l'ouverture le 14 août 2009! Happy notiversaire (super jeux de mot à base de "note" et d'anniversaire"... ahem) mon piti blogounet!!!

Aller, comme c'est souvent de rigueur dans cette situation, petit kadal à la clé pour les trois premières qui me laisseront un commentaire sous cette note (je viens de décider ça sans trop réfléchir, je ne sais pas ce que seront les kadals, ce sera donc une surprise!)

Cadeau en noir & pentacouleur

Encore une housse pour continuer ces "lundi-vieilleries" sur les sacs et autres pochettes

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Damien-le-grand-vendeur-de-tapis* était tout content: en mai 2012, il avait troqué son vieil ordi encombrant pour un nouveau modèle plus puissant et plus pratique car plus petit. Mais Dam était déçu de ne pas trouvé de housse a la bonne taille...
- "Bah, suffit de la faire" je lui ai dit (faut que j'apprenne à me taire, moi parfois! (comment ça "souvent"?))
- "C'est vrai? Tu m'en ferais une?" m'a-t-il demandé tout content
- "Heu, c'est pas vraiment ce que j'ai dit, mais oui, pourquoi pas..." lui ais-je répondu.

L'affaire était pliée, et après m'avoir donné ses recommandations (dimensions de l'ordi, juste une simple housse sans poche pour y ranger le câble ou la souris, etc) je m'y suis mise.
...
Non, c'est un gros mensonge! J'ai laissé trainé l'affaire avant de m'y mettre une première fois, puis j'ai a nouveau laissé le chantier en plan pendant plus d'un mois avant d'avancer à nouveau, et me suis retrouvée en septembre avec une échéance à tenir puisque son anniversaire approchait!

J'ai donc mis du temps à la réaliser, mais je suis contente du résultat, et lui aussi!

La bête...

... avec sa doublure bien peps!

Heureusement, les dimension que Dam m'avait données sont semblables à celles de mon ordi
(oui, l'ordi fleuri est le mien, pas celui de Dam)

L'extérieur est en jeans noir légèrement extensible, et j'ai repris l'idée des découpes décorées de passepoils déjà testée et approuvée pour la housse d'e-book. Comme un ordi est plus épais qu'un livre électronique, j'ai commencé par coudre la tirette sur la tranche de la housse, avant de monter le tout. J'ai donc fait les choses complètement dans le désordre, ce qui m'a coincée plusieurs fois, laissant ce projet en plan le temps que je trouve une solution pour m'en sortir.

Une belle prise de tête pour monter les différentes pièces

Mais au final, un rendu qui fait très "pro" et dont je suis assez fière!

Pour protéger l'ordi des chocs, j'ai glissé une couche de polaire entre le jeans et la doublure (moins cher que la "matière à anorak" et tout aussi efficace, alors puisqu'on ne la voyais pas...). J'avais aussi prévu d'y glisser une feuille de plastic semi-rigide pour créer une "coque", mais finalement le trio jeans+polaire+coton assurait déjà une assez bonne rigidité.

Je sais, le choix de la doublure peut étonner pour un ordi de mec, mais sachez que c'était la seule obligation stylistique que Damien m'ai imposé: il avait vu ce tissus (Ikea) sur un petit sac à bandoulière que j'avais cousu il y a loooongtemps (que je vous présenterai au prochain lundi-vieilleries) et avait complètement flashé dessus!


*J'y ai déjà fait allusion quelques fois à la genèse de ce blog...

Peu de choses...

... mais quand même un peu de création cette semaine!

Vendredi soir, Gé me préviens qu'il rentrera probablement plus tard que d'habitude. Je n'ai pas envie de faire grand chose, si ce n'est de créer quelque chose de rapide et rassurant: quelque chose d'inratable, un projet "zéro prise de risque" sans difficulté, mais qui me remontera un peu le moral une fois fait et bien fait.

Ça tombe bien, samedi soir on est invité à manger chez A. et C., et A. fête justement ses 29 ans samedi prochain, je vais donc lui coudre une petite trousse ( on en a jamais assez). Il me reste le même simili brun que celui de ma housse d'ebook, de la doublure du pull de la nièce de Gé, et une tirette orange assortie (achetée je ne sais plus pourquoi, et jamais utilisée en 1 an et demi!).

Ultra sobre et basique!

Une tirette parfaitement assortie qui traînait dans mes stocks
(Géraldine, tu avais raison, ce tissu donne très bien avec de l'orange)

Et quelques douceurs pour remplir ce cadeau!

Le modèle étant très basique et sans difficulté, je me suis appliquée pour avoir les finitions les plus jolies, même si la deuxième loi de la couture s'est encore vérifiée (pour la seule couture visible, celle qui ferme la doublure (que j'aurai dû faire à petits points invisible manuellement, mais que j'ai toujours fait à la machine) au fond de la housse et qui finalement n'est pas beige comme le tissus, mais brune comme le simili, je n'avais pas envie de refaire une canette pour 10cm de couture).

Sauf qu'une fois fini, Gé n'est pas encore rentré, et "ça ne se fait pas d'offrir une trousse vide"... je fouille donc mes fournitures de bijoux, et en extrait une perle en pierre composite bleue veinée de beige et rose (achetée chez véritas il y a une éternité, juste parce que je la trouvais jolie), de la chaîne argentée et un fermoir provenant tout deux du kit création "once upon une fois" du mois de mars (dont je ne sais pas trop quoi penser... J'attends de voir celle du mois prochain avant de me désabonner, parce que le contenu me semblait faible par rapport au prix payé, et le contenu du kit ne m'emballait pas plus que ça, alors que les aperçus des colis précédents me tentaient bien). Après avoir joué des pinces à bijoux, et discuté avec Gé (rentré entre temps) de la longueur que devait avoir le collier, le résultat était "sympa, mais pas du tout dans les goûts de A." d'après Gé... grumpf, moi qui comptais l'offrir avec la trousse! Tant pis, il me plait à moi, j'achèterai des œufs en chocolat pour remplir la trousse.

Sur fond de travail!

Une très jolie perle aux nuances très "nébuleuse d'étoiles"

Et porté, ça donne ça
(avec une gueule blafarde et fatiguée en prime! Ce "printemps" aura ma peau...)

Finalement, samedi matin en allant à la chocolaterie, je suis entrée chez Véritas pour jeter un œil sur leur choix de perles. J'en suis évidement sortie avec de quoi faire ceci:

Perles marron et rouge sombre, lien en coton

La subtilité: on peut le porter court ou long grâce aux nœuds coulissants.
Finalement, après avoir vu ces photos, j'ai décidé de le raccourcir un peu plus
(la longueur comme sur la photo me semble "batarde"), puisque de toute façon on peut le rallonger facilement
(les "self-portraits" à bout de bras avec flash en plein visage, ce n'est décidément pas flatteur!)

Un bijoux beaucoup plus dans les goûts de A., que je me suis empressée de glisser dans un petit pochon (entièrement en couture anglaise pour de belles finitions) avant de filer chez A. et C. pour une très bonne soirée (d'ailleurs, j'en ai encore mal à la tête!).

Le petit pochon, cousu en 2 temps, 3 mouvements avec une mini-chute et un ruban de récup'
(Marie, tu avais raison, on a toujours besoin de petits coupons de joli coton)

Les deux lois fondamentales de la couture...

Le "lundi-vieillerie" de la semaine passée, je vous ai présenté mes coutures pour petit bouts. C'était prévisible, mais ils ont bien grandit depuis... La petite Zoé (la nièce de Gé) à d'ailleurs fêté ses premiers 365 jours sur terre la semaine dernière! Je ne pouvais pas laisser passer l'occasion sans lui coudre un petit quelque chose.

Je me suis donc fiée à Marie-Des-Bons-Plans (encore elle, mais quand il s'agit de couture ou de bébé (et à fortiori encore plus lorsqu'il s'agit de couture pour bébé!) je suis ses conseils les yeux fermés) qui avait testé et approuvé le sweat à capuche "Urban Unisex Hoodie" de Heidi & Finn.

J'ai choisi un velours de coton ras taupe pour que Zoé soit assortie à sa maman puisque c'est une couleur qu'elle porte souvent. Pour la doublure, sur les conseils de ma marchande de tissus qui a l'oeil pour les associations de couleurs/motifs, j'ai choisi un coton beige à petites fleurs bordeaux, fuchsia et orange. Et j'ai trouvé chez véritas des petits boutons parfaitement assortis!

J'avais d'abord coupé mon patron en taille 12mois, mais suite à une conversation téléphonique avec ma belle-sœur, j'ai corrigé le tir pour coudre le modèle en 18mois, ce qui semblait plus adapté.

Le patron est simple mais ingénieux, et les explications (en anglais) sont un vrai régal à suivre. Le montage est très astucieux et permet de belles finitions, surtout au niveau de la jonction capuche-dos.

Peu de photos (et de mauvaise qualité) du pull fini, puisqu'à peine terminé je l'ai emballé et en voiture Simone pour se rendre à la fête d'anniversaire de Zoé!

Un petit air de Yoda pour Moose (le "chien-orignal", vous vous souvenez?)

En vrai, le tissu est plus "noisette" et mois "gris" que sur la photo (maudit lumière d'hiver!)

Y sont'y pas mignon tout plein mes petits boutons?

Et le rapport avec mon titre?
Et bien j'ai encore une fois pu vérifier les deux lois fondamentales auxquels toute couturières du dimanche doit faire face:

1. C'est lors de ta dernière couture (plus elle est longue et/ou difficile, plus la probabilité augmente) que ta canette tombe à court de fil. Tu dois alors interrompre ta couture, sortir la canette, rembobiner du fil dessus (forcément, tu en enroulera de trop pour ce qu'il te reste à coudre et tu te retrouvera avec une fin de canette dans un coloris que tu n'utilisera très probablement plus), replacer la canette, réenfiler ta bobine comme il faut, reprendre ta couture le plus soigneusement possible pour ne pas que ça se remarque.
2. C'est toujours en voulant peaufiner les finitions qu'on fait pire que mieux (aussi connu sous "le mieux est l'ennemi du bien" dans la vie de tout les jours). La MAC qui s'emballe pour coudre la boutonnière et fait un trou dans le tissu (cfr la veste lagon), l'ourlet décoratif qui dévie ou crée un faux-plis dans un tissus qui marque trop pour espérer découdre et reprendre la couture proprement, etc.