Polynesian Lagoon

2013 est là, avec ses bonnes résolutions (que je n'ai pas la prétention de tenir), et parmis elles, celle de raviver un peu ce blog, de le sortir d'entre les morts!
Comme chaque années à cette période je m'envolais pour les tropiques (je sais, j'ai un chouette boulot!), comme c'est dorénavant fini (snif), j'ai eu envie de me replonger un peu dans mes lagons favoris, avec des coutures aux couleurs inspirées, à commencé par ma "nouvelle" jupe, terminée fin juin

Ce tissus, c'est un paréo shoppé sans même réfléchir au marché de Papeete: motif sympa (des petits Moo partout, pour une amoureuse de Moorea, je pouvais difficilement trouvé mieux*), couleurs pétantes comme je les aimes, tissus fluide au joli tombé (l'étiquette porte la mention "100% rayon", ce qui, d'après mon ami Wiki, n'est autre que de la viscose... Bon, sur ce coup là, ma volonté de n'acheter que des fibres naturelles en a pris un coup), dimensions un peu plus grande que la plupart des paréos (environ 180x220cm).

Je l'ai de suite imaginé en jupe "boule", sur le modèle d'une jupe que je possède déjà, et que j'aime beaucoup.
Je l'ai un peu fantasmée, cette jupe. À tel point que je me suis remise assez vite à la couture une fois rentré dans mon plat pays, alors que d'habitude il me faut un petit temps de réadaptation avant de me remettre à la création...

Réalisée sans véritable patron (on en trouve des sympas sur le net, ), uniquement en regardant comment la mienne était faite. Comme mon tissus est très fluide, contrairement à ce qui est généralement conseillé pour ce type de rendu, la jupe n'a pas trop de volume, tout en restant "mouvante". Sur papier, le principe de la jupe est assez simple: une "sous-jupe" ajustée et courte, sur laquelle se fixe une "sur-jupe" froncée, avec un large élastique comme ceinture. Dans la pratique, j'ai un peu galérer, surtout à cause du tissus assez fin qui s’effilochait et glissait en permanence. Et j'ai plusieurs fois laissé l'ouvrage en plan, parce que je voulais réfléchir aux étapes suivantes, sans me précipiter et regretter**.

J'ai commencé par réaliser une mini mini-jupe dans un jersey (acheté pour l'occasion, uniquement le métrage utile, sur ce coup là j'ai respecté ma volonté de n'acheter que si c'est nécessaire). J'ai réalisé un tube de la longueur voulue pour la jupe -10cm, adapté à mon tour de hanches. J'ai ensuite fait des pinces sur les côtés pour que la jupe colle à ma morphologie, en mesurant mon tour de taille là où je souhaitais que la ceinture arrive, et en supprimant l'excès par rapport au hanches***. Je ne me suis pas trop tracassée de faire quelque chose de "joli" (comme par exemple de répartir les pinces devant et dos, plutôt que côté), puisque de toute façon, ce n'est que la sous-jupe qui sera invisible.

Ensuite, j'ai découpé deux bandes dans mon tissus lézard, de longueur égale à 1.5 fois l'aisance de ma sous-jupe, et de hauteur égale à la longueur de la sous-jupe +20cm.
J'ai cousus les bandes bout à bout pour obtenir un anneau (avec des coutures anglaises pour éviter que le tissus ne s'effiloche de trop), que j'ai froncé sur un des bords. J'ai cousu ce bord froncé, endroit contre endroit, sur le bas de ma sous-jupe, avec un point zig-zag extensible.  

Attention, l'endroit du tissus doit se trouver à l'intérieur de la sous-jupe, avec les coutures latérales à l'extérieur! Je n'y avais pas fait attention, j'ai dû dés-épingler et recommencer ce que j'avais fait.

J'ai ensuite froncé le bord libre de la sur-jupe, et je l'ai cousu envers contre envers sur le haut de la sous-jupe, en plaçant la couture zig-zag au plus près du bord.

Enfin, je me suis attaquée à la ceinture, en coupant un rectangle de la largeur de mes hanches, et de hauteur 2,5 fois celle de mon élastique. J'ai fermé ce rectangle en un anneau, que j'ai replié sur lui-même envers contre envers. J'ai cousu ce tore sur ma jupe, en plaçant les bords ouverts sur la couture qui relie la sur-jupe à la sous-jupe, endroit externe de la ceinture sur l'endroit de la jupe, en gardant une ouverture pour y passer l'élastique.

Je vous ai fait un siouperbe schéma explicatif, à grand renfort de formes géométriques assemblées sous paint****, j'espère que c'est compréhensible!

Une fois l'élastique enfilé et la couture de la ceinture terminée, j'ai pu essayé ma petite jupette qui me plaît beaucoup!!!
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J'ai eu l'occasion de la porter pendant l'été, et je compte bien la remettre au goût du jour dans quelques jours: je pense que cette jupe irait à merveille avec un gros pull et des leggings gris (j'ai découvert les leggins doublés polaire de HEMA, c'est une tuerie!).

Hop, quelques photos de quand il faisait beau (et si j'ai le temps, j'en rajouterai de la version hivernale)

* Moo signifie "lézard" en polynésien. Et Rea, c'est "jaune". L'île de Moorea porte ce nom d'après une légende impliquant un lézard jaune géant.

** Je voulais vraiment que cette jupette soit parfaite, parce que je savais que je n'avais pas assez de tissus pour recommencer, que je n'en retrouverai pas de si tôt. et puis surtout, je voulais en être fière, pour me redorer un peu le moral et la confiance en moi qui est plutôt en berne ces temps-ci.

*** Pas besoin d'appliquer la règle des 3cm d'aisance puisque c'est du jersey, donc extensible

****J'exagère, mais à peine!

To Do...

...(et non pas "tout doux")


En discutant avec ma moitié il y a quelques jours, je me suis rendue compte que j'avais pleins de projets couture et tricot, que je ne concrétisais jamais. Pour la plupart, j'ai mûri longuement l'idée, et je suis quasi sûre de savoir comment m'y prendre. J'ai même déjà les tissus/la laine dans la plupart des cas!

En y réfléchissant, je me suis fait la réflexion que si je ne me lançais pas, c'était par peur d'être déçue...
Déçue de ne pas arriver au bout du projet, mais aussi déçue que le résultat final ne soit pas aussi génial que je l'avait imaginé/fantasmé.

Sur les conseils de Gé (ma moitié), j'ai fais une liste de mes projets, avec l'idée de piocher dedans quand je me lance dans de la couture ou du tricot. Cette réflexion va aussi dans le sens de ma bonne résolution qui veut que je n'achète plus de nouveau tissus sans avoir de projet bien définit pour.

Cette liste, la voici:

- Une housse d'ordi pour le plus grand marchand de tapis de l'univers*:
j'ai la doublure, la polaire que je compte mettre en triplure pour apporter une couche protectrice à la housse, la toile de jean noir en tissus externe (je voulais du simili-cuir, mais celui trouvé dans mon petit magasin de tissus du centre-ville était très moche), des passe-poils colorés assorti à la doublure pour égailler l'extérieur.
Je pense que ce sera mon prochain projet, pour ne pas trop faire attendre mon vendeur de tapis préféré.

- Un pantalon en lin noir, avec une large ceinture en jersey élastique noir à motif fleuri rouge et blanc:
Le tissus avait été acheté pour ce projet juste avant mon départ en février dernier, mais je n'avais pas eu le temps de le concrétiser. Après réflexion, je me dis que j'ai déjà quelques pantalons noirs, donc je ferai p-ê plutôt une jupe ou un sarouel. Pas de patron, je pense faire ça en "free-style" comme tout ce que j'ai fait jusqu'à présent.

- Un pull tricoté pour Gé:
promis depuis deux ans, c'est typiquement le projet prêt à être lancé (j'ai la laine, les explications, toussa-toussa), mais que je repousse parce que je ne me sens pas les reins assez solides pour me lancer dans du "vrai" tricot. Il est plus facile d'affirmer qu'un jour on le fera, plutôt que de faire face à une éventuelle déception en le faisant.

- Trois robes en tissus polynésien:
lors de mon séjour dans les îles l'année dernière, j'ai ramené pas mal de tissus. Aussi bien des paréos aux imprimés sympa que des tissus vendu au mètre. J'ai d'ailleurs systématiquement acheté avec une idée derrière la tête:
    -un tissus noir pour une robe longue toute simple, copiée d'un modèle que je possède déjà.
    -un tissus blanc-gris-rose-rouge pour une robe basique, assez stricte (avec l'imprimé, point trop s'en faut), le genre de truc idéal pour une défense orale de thèse de par la coupe, tout en gardant l'originalité de l'imprimé.
    -un tissus turquoise-bordeaux pour une robe plus "bain de soleil"

- une veste sur base d'un disque, inspirée d'un modèle vu chez People's Color**:
il me reste normalement assez de polaire anthracite, et j'ai un paréo vert pomme qui irait particulièrement bien avec. J'aimerai faire cette veste réversible, mais je ne sais pas si c'est réalisable.
Ce projet là, c'est un bel exemple de ce qui me plait dans la couture: la phase de réflexion sur la procédure pour arriver au résultat voulu, l'imagination des différentes étapes, la visualisation des difficultés possibles, les solutions pour y remédier, etc.

- Une chemise d'homme à col mao:
J'ai eu le malheur de dire à Gé qu'il y avait une chemise sympa dans le dernier Burda (auquel sa maman m'a abonné) pour qu'il m'en demande une. Le soucis va être de travailler d'après patron (ce que je n'ai jamais fait, je ne sais même pas comment on en recopie un!), et de trouver un tissus adéquat qui plait à mon amoureux.

- un sac en cuir rouge:
J'ai le cuir, j'ai l'inspiration, mais j'ai surtout peur de gaspiller une si belle matière si je me foire...


Voilà, je pense que c'est tout, même si il est très probable que j'en oublie encore. Comme je le dis plus haut, la partie qui me plait le plus dans la réalisation d'un vêtement, c'est la réflexion qui devance l'action. c'est sans doute pour ça que j'ai tellement de projets qui reste au stade cérébral!

* C'est le surnom donné par Marie-des-Bons-Plans à Damien, un ami commun qui a un bagou pas possible.
** Magasin que j'affectionne particulièrement pour le style des vêtements, et la sympathie du patron. Je pense que près de la moitié de ma garde-robe vient de là, de même que celle de Gé. Les vêtements ne sont pas donné, mais la qualité et l'originalité est là, donc ça me va.

Découvertes gustatives

Ces trois dernières années, j'ai fais de belles découvertes gustatives grâce à mes voyages:

Printemps 2010: première mission en Polynésie. Je découvre la vanille, la vraie. Je n'aimais pas ça avant. Trop artificiel, écœurant, suave. Faut dire que pour moi, le goût vanille était synonyme de Danette, voir pire: l'horrible vanilline artificielle synthétisée en première année d'unif lors d'un labo de chimie organique!
Alors quand j'ai eu en main un "vraie" gousse charnue, grasse et humide et pas une vulgaire brindille rachitique vendue au prix d'or par Vah*né, j'ai compris mon erreur. Quand je l'ai fendue en deux pour en gratter les graines, que je me suis retrouvée avec une véritable pulpe de chair, j'ai compris que ma crème vanille allait devenir une vraie tuerie. La première fois, j'ai même trouvé la crème trop forte en goût... mais quel goût!!!
Depuis, je réalise régulièrement ces petites crèmes, soit avec la recette de Lilo, soit avec ma recette personnelle, inspirée dans les grandes ligne d'une autre crème de Lilo. J'ai appris à rentabiliser au maximum les gousses dont j'ai utilisé la pulpe, en les laissant mariner dans du rhum brun pour en faire de l'essence de vanille, ou en les séchant pour les réduire en poudre avec du sucre, et obtenir ainsi mon propre sucre vanillé.

Hivers 2010-2011: Je rejoint mon amoureux à Montréal, où il passe 6 mois pour sa thèse. De la culture gustative canadienne, je ne connais que le sirop d'érable, dont j'ai un jour (pour réaliser une tarte aux pécans qui s'était avérée désastreuse) acheté une bouteille à un prix indécent dans mon supermarché. Mouai bof, le sirop d'érable c'est bon, mais ça n'en vaut pas le prix...
Bien évidement, au Canada, le sirop d'érable étant omniprésent (donnut au sirop, bacon grillé au sirop, biscuits au sirop, gruau d'avoine au sirop, etc), j'ai retenté le coup.
Vous le voyez venir gros comme une maison: un délice! De là m'est venue une lubie: en mettre partout! Aussi bien dans du sucré (pancake, café, yaourt) que du salé (œufs au lards, viandes grillées, vinaigrette). Dosé parcimonieusement, ça rehausse les saveurs d'un plat. Rentré en Belgique avec deux "can" d'un demi litre, je suis tombée à court il y à peu. Heureusement que beau-papa, profitant d'un voyage au pays des caribous, m'en a ramené 4 "can"!

Novembre 2011: Un jour de désœuvrement, pas motivée pour bosser, rien dans le frigo, une vieille pomme un peu ridé dans le panier à fruit, un temps de novembre gris et humide. Dans un élan de procrastination anti-boulot, je tranche la pomme en fines lamelles, prépare un mélange beurre pommade salé + sirop d'érable + sucre vanillé maison, en tartine recto-verso chaque lamelle de pomme, les dispose sur un papier cuisson, et enfourne à 120°C chaleur tournante, pendant une grosse demi-heure.

Novembre 2011, un peu plus tard: Je ferme les yeux tout en savourant le rayon de soleil qui à enfin décidé à pointer le bout de son nez, et qui accompagne à merveille le goût chaleureux de ma pomme qui fait le grand écart entre hémisphères nord et sud, entre caribous et cocotiers...

Se recentrer

Après ma décision de reprendre ce blog, j'ai été prise d'un peu de nostalgie, et je l'ai intégralement relu.
J'ai procédé comme je fais à chaque fois que je découvre un nouveau blog: après avoir lu un ou deux articles pour voir si j'accroche au style, je retourne au tout premier message, et je les lis un à un , dans l'ordre, en prenant mon temps... J'en ai parfois pour des semaines avant de me retrouver au présent! Mais comme ça, j'ai une bonne vision du / de la bloggeur/euse, de son évolution, les choses passées auxquelles il/elle fait références.
Bref*, j'ai relu mon blog. Et me suis rendue compte de défauts évident!

Premièrement, pour un blog de création, je parle beaucoup trop de moi, de mes petits déboires et mes déprimes. Et puis je me justifie tout le temps de ne rien avoir à poster, en promettant de m'améliorer dans les jours suivants (qui restent, bien entendu, aussi vide que la boîte crânienne de F. Riberi**).

 Ensuite, je fais pleins de teasing de la mort, j'annonce que bientôt je parlerai de ci et ça, sans jamais le faire. On attends toujours l'épopée (caduque maintenant) de la machine à coudre du plus grand vendeur de tapis de tout l'univers, les photos des articles non illustrés, les "merveilles" de tricot dont j'ai parlé, etc.

Je ne promet pas que cette renaissance sera exempte de ces maux, mais maintenant que j'en ai pris conscience, je promet de veiller à ne plus retomber dans ces travers***, et à me recentrer sur la raison d'être de ce blog:
-vous présenter mes bidouilles en couture, tricot, bijoux, cuisine, bricolage
-partager avec vous quelques bons plans (concours, offres, etc)
-parler (un peu, ne soyons pas trop narcissique), de moi (mes goûts, mes coups de gueule, etc)

Malvi, prends en note:

CE BLOG N'EST PAS TON DÉVERSOIR À DÉPRIME ET COUP DE MOU!!!

* Difficile d'utiliser ce mot sans penser à la série, non? (Et je suis dégoûtée, je n'arrive plus à les visionner sur mon ordi, il doit y avoir un pare-feu quelconque qui bloque les vidéos, je ne sais pas pourquoi)

** Rhooo, c'est bon, si on ne peux même plus rire, maintenant! Et puis zut, c'est ma petite façon à moi de faire un pied de nez à cet Euro qui vient à peine de commencer, et qui me sors déjà par les orifice nasaux: avec mes collègues 100% masculins, leur passion du sport (mais uniquement à la télé) et cette saison riche en Roland-Garros, Euro, Tour de France et Jeux Olympiques, je subis les pauses-repas plus qu'autre chose! (Et puis franchement, on peut pas vraiment dire que Riberi soit un exemple d'intelligence, non?)

*** Mouais, c'est déjà raté: le message de reprise du blog n'est qu'une tartine égocentrique d'excuses et de justifications, de lamentation sur ma pauvre petite vie de thésarde, assortie d'une promesse de vous montrer ce que j'ai fait pendant ce passage à vide.

Il est temps de dépoussiérer ce blog...

Deux ans que je suis partie! Deux ans que je n'ai plus rien posté sur ce blog. Deux ans que j'y repense régulièrement, sans agir.
Mais aujourd'hui, l'envie de revenir sur la toile me titille de plus en plus. Sans doute parce que je traverse une période pas très jojo, que je ne suis plus vraiment motivée par ma thèse, que je ne me sens pas en forme physique, que je me pose beaucoup de questions sur les choix que je devrai prendre dans un avenir plus si lointain que ça.

Et puis, ce blog me remotivera peut-être à créer!
Parce que même si je suis pas restée à me tourner les pouces pendant ces deux ans, on ne peux pas vraiment dire que j'ai réellement rentabilisé la machine à coudre que je me suis payée avec mon premier salaire de thésarde (d’ailleurs, je ne me souviens même pas si j'en avais parlé à l'époque... Je crois même que l'achat de cette MAC s'est fait après ma désertion!)

Je pense l'avoir déjà dit (ou alors, c'était sur mon autre blog centré sur mes voyages), mais je ne suis vraiment pas douée pour me tenir à une rédaction régulière. J'ai dû commencé une bonne dizaine de journaux intimes, sans dépasser les 5 premières pages de rédaction. J'avais fantasmé ce blog comme un journal virtuel, m'auto-persuadant qu'avec cette e-version, je serai plus assidue. Je crois que ces deux ans d'absence illustrent bien l'échec cuisant qui a suivit.

Mais cette fois-ci, je suis bien motivée!
Motivée pour vous montrer toutes ces petites choses que j'ai fait ces derniers temps, et les prochaines que je ferai.
Motivée pour me reprendre ne main, et arrêter de broyer du noir.
Motivée pour rentabilisé cette machine à coudre un peu hors de pris que je me suis capricieusement offerte, et que je n'utilise pas au quart du tiers de ses possibilités
Motivée pour reprendre mes en-cours de tricot qui n'ont pas quitté leur panier depuis des mois (années?), et pour attaquer ces pelotes achetées pour un projet, et qui sont restées à l'état de projet.

Mais avant de reprendre le cours normal de ce blog, petite synthèse de ce qui s'est passé de marquant ces deux dernières années:

-La Polynésie: je pense que c'est LE gros truc! Je devrais dire "ma thèse", mais comme en ce moment je suis un peu en froid avec elle, je me concentre sur ce qu'elle à pu m'apporter de beau dans ma vie, et c'est indéniablement le Fenua, son sable blanc, son lagon, ces plats de poisson cru, la richesse des échanges avec les polynésiens, les personnes inoubliables que j'ai pu rencontrer au centre de recherche ou j'ai vécu 3 fois 3 mois ces trois dernières années.
La Polynésie, c'est probablement fini pour moi, mais j'ai décidé de me concentrer sur le positif que ces séjours m'ont apportés, plutôt que la déprime de ne plus y retourner (et puis il me reste toujours mes coupons de tissus bariolés, mon huile de Tiaré et mes perles noires pour me replonger dans l'ambiance).

-Ma thèse: comme dit plus haut, ma thèse et moi, on est un peu en froid. J'ai de plus ne plus de mal à me motiver pour bosser dessus, je tourne en rond et ne fais rien de bon. Une thèse, c'est cyclique, ça passe du "ma vie est géniale et j'adore les recherches que je fais" à "j'ai envie de tout abandonner pour devenir berger dans le Larzac". J'y suis habituée à ces cycle, et généralement quand ça va pas, j'attends que ça passe tout seul. Sauf que là, ça fait quelques mois que ça ne va pas, bien trop longtemps. Alors je me force à me remotiver, j'attends le déclic qui fait qu'un jour, je retrouverai la joie de bosser sur mon sujet de recherche (que j'adore quand même, tout bien réfléchit).

-Mon train-train quotidien: de deux heures de train plus une demi-heure de bus matin ET soir, je suis passée à 45+30min. Plus de correspondance de train, une heure de dodo en plus, plus besoin de la voiture pour rejoindre la gare: le pied! D'une maison en colocation dans un bled paumé au milieu des champs, je suis passée à un appart avec mon amoureux, en centre-ville, à mi-distance de nos boulot respectifs. Plus de temps pour moi, plus de temps pour nous deux, plus de temps pour mes bidouilles, pour la cuisine, pour ne rien faire... que demander de plus? (une petite terrasse, peut-être?)

-Mes créations: pas grand choses au compteur, quelques bijoux, des cadeaux pour les copines, pour des naissances, des trucs pratiques ou nécessaires, assez peu de couture, encore moins de tricot. Histoire d'alimenter ce blog, je présenterai une fois pas semaine de "vieilles" créations.

Voilà, je me doute bien que le peu de lecteur que j'ai pu voir à mes début à dû déserter ce blog, et que donc peu de monde lira cette longue tirade sans queue ni tête et dans l'ensemble assez dépressive.
Mais je m'en fou, ce blog je le fait avant tout pour moi, même si j'espère que petit à petit les lecteurs reviendront voir par ici ce qu'il s'y passe.

A bientôt?

Comme une voleuse, ou à l'anglaise

... C'est comme ça que j'ai lâchement abandonné ce blog, sans vous donner une explication!
Alors voilà, ce blog est en pause carrière pour 3 mois, le temps de me dorer la pilule en Polynésie Française! Avant de hurler que vous me détestez, sachez que c'est pour le boulot, et que depuis 3 jours que je suis là, il n'arrête pas de pleuvoir (normale, c'est la saison des pluies). Bon, ok, c'est pas la mousson, et de toute façon les paysages magnifiques font oublier ce désagrément...

La préparation de ce périple s'est un peu fait en dernière minute, c'est pour ça que je n'ai pas posté beaucoup ces dernières semaines. Je comptais rapidement prendre en photo mes dernières créations, mes cadeaux de Noël (pas tous, c'est trop personnel, juste ceux qui ont trait au tricot), mes dernières avancée dans les techniques de tricot, etc.
Ben j'ai pas eu le temps! Il vous faudra donc attendre mon retour pour voir tout ça...

J'espère jute que lors de cette pause forcée je ne perdrai pas le peu de lecteur/ice qui passent de temps en temps par ici. Si vous voulez être prévenu par mail lorsque mon blog reviendra à la vie, vous pouvez toujours vous inscrire à la newsletter (dans la colonne de droite)

A bientôt!

Bon anniversaire, Nikette

Nikette, la petite souris du dressing, fête la première année d'existence de son blog. Et pour l'occasion, elle offre à l'une d'entre nous une de ses créations.

J'aime beaucoup son blog, parce qu'il mêle couture (avec des patrons perso qu'elle à la gentillesse de partager avec nous), mode (l'histoire du sarouel Navy m'avait beaucoup fais rire), et vie de famille. Le tout écrit avec beaucoup d'humour!

Bref, si vous avez un peu de temps, passer lui faire un petit coucou

La saga du tricot, suite mais pas fin (ou "comment je suis trop fière de moi!")

Comme promis hier, la suite de la saga du tricot, avec ce snood rouge tricoté dans un point fantaisie de mon invention*, que j'ai appelé "côtes obliques", et dont j'adore le rendu et c'est pour ça que je suis trop fière de moi!

et oui, encore une fois ce sont de mauvaises photos prise à la web cam du labo (et z'avez vu? J'ai changé de place, je ne suis plus dans le "local-aux-vieux-poissons-morts-dans-du-formol"! Par contre, j'ai le bureau du chef juste derrière moi Hop, je me cache pour que vous voyez mieux le maaaâââaaagnifique point fantaisie que j'ai inventé!

J'ai utilisé la même laine mérino qu'ici, avec la même aiguille circulaire de 7. Pour le point, rien de très sorcier, surtout si on tricote en rond, comme moi. Marie-de-bons-plans m'avait demandé par mail un petit tutoriel, je vous le copie-colle tel quel ici:

Premièrement, je conseille vivement de tricoter "gros" (genre une laine en 9, avec des aiguilles de 10, c'est plus rapide, plus douillet et plus "j'ai envie de me blottir dedans"). Moi j'ai fais la rouge en aiguille de 7, c'est joli mais je crois que ça rendra mieux avec une grosse laine.

Pour la première étape, il faut effectuer un échantillon (un carré de 15x15cm) en côte 3x3 (*3m. end.; 3m. env*, à répéter), et compter combien de mailles sont nécessaire pour 10cm.
Ensuite, un peu de calcul mental (ou sortir la Casio), il faut calculer le nombre de mailles nécessaires pour obtenir le périmètre de col voulu (dans les 30 à 50 cm suivant l'effet désiré), jusque là c'est facile. MAIS il faut approximer le nombre de mailles pour que ce soit un multiple de 6 (logique, une série complète "côte en relief, côte creuse" fait 6 mailles si tu fais des côtes 3x3). Une fois que tu as obtenu un nombre qui convient bien, tu lui ajoute une maille.

Je récapitutule:
(nb. de m. nécessaire pour 10cm x le périmètre voulu du col) / 6 = x
y = approximation x à l'unité la plus proche.
Le nombre de mailles à monter sur tes aiguilles est de (6*y)+1

Ensuite il suffit de monter le bon nombre de maille sur des aiguilles circulaire et de tricoter en rond. Pour ça c'est hyper simple, plutôt que de retourner l'ouvrage une fois que toutes tes mailles sont passées de ton aiguille gauche à ton aiguille droite (comme on fait d'habitude avec des aiguilles droites), tu fais glisser tes mailles sur le câble pour qu'elles se retrouvent à nouveau sur l'aiguille de gauche, mais avec le fil à tricoté à l'autre extrémité. Comme le câble est souvent trop long pour ce genre de truc, il faut sans doute faire sortir une boucle de câble entre deux mailles (je sais pas si c'est très clair, je prendrait une photo ce soir pour illustrer ce que j'essaie d'expliquer). Pense à mettre un anneau marqueur quand tu joints les deux bouts de ton tricot (dans ce cas si il n'est pas très utile parce que tu ne doit pas respecter un nb précis de rang, mais je trouve utile de savoir où tu as commencé). Tricote les deux premiers rang en maille endroit (ça donnera une jolie finition), et commence les côtes 3x3 au troisième rang. Comme tu tricote en rond sur des aiguilles circulaire, pour obtenir du jersey tu tricote tout le temps à l'endroit (tandis que sur des aiguilles droites tu tricote un rang à l'endroit, un rang à l'envers).

L'effet oblique des côte est obtenu par la maille ajoutée à (6*y). Le premier rang de côte à tricoter (3ème rang) ne pose pas de difficulté. Lorsque tu arrivera à l'anneau marqueur tu remarquera que tu aurai une maille en trop si tu voulais faire de belles côtes droites. Mais comme tu les veux oblique, tu continue à tricoter en 3x3, sans te soucier du décalage.

En gros, une fois que tu as calculé le nombre de mailles nécessaire, que tu as fait tes 2 rangs de jersey endroit, tu n'as plus qu'à tricoter non-stop *3 mailles endroit; 3 mailles envers* sans faire attention à quoi que ce soit! C'est vraiment zéro prise de tête! Au début, les côtes ne sont pas très visibles, et le résultat ne semble pas très top. Il faut attendre d'avoir une hauteur de 5-6cm pour que ça commence à avoir de la gueule, donc pas de panique si t'as l'impression que c'est naze ;-)

Une fois la hauteur voulue atteinte, termine par deux rang de jersey endroit avant de rabattre souplement (pour rabattre, tricote deux mailles, fais passer la maille la plus à droite de ton aiguille de droite par dessus la maille à gauche de ton aiguille de droite. Tricote une nouvelle maille, tu en as de nouveau 2 sur ton aiguille de droite et tu fais à nouveau tombé la maille la plus à droite par dessus la deuxième, etc Si c'est pas clair, ya de bonnes vidéos sur le net).

Juste un conseil: si tu laisses en attente ton tricot, lorsque tu le reprends fais bien attention au sens du tricot! Ça m'est arrivé de prendre mon aiguille qui devait être à droite dans la main gauche et vice-versa et de tricoter à "contre-sens". Je ne m'en suis rendue compte qu'après deux rangs, quand j'ai vu que les côtes avaient changées de direction (mais faut dire que j'étais pas très attentive cette fois là, je regardais Jurasic Park à la télé)

Bon, je suis désolée, c'est peut-être pas très clair comme tuto, j'ai fais ça en vitesse. Mais bon tricot quand même!

Voilà, je crois que tout est dit, si vous ne trouvez pas ça très clair, hop un petit commentaire et j'essayerai d'éclaircir la situation.

J'espère que vous appréciez cette laine et ce point: comme il m'en restait deux pelotes, j'ai commencé des mitaines (patron "from my brain", totale improvisation qui ne donne pas mal du tout, la encore je suis trop fière de moi). La main droite est quasi finie, je m'attèle à la gauche dès que possible (j'espère juste les avoir finies avant mon dépar aux antipodes!)



* Si ça tombe, les tricoteuses assidues reconnaitrons là un point bien connu, et je me la pète pour rien!

"Passade"

EDIT:

Bonne année 2010 et blablabla*
(ça, c'est fait, on peu passer aux choses sérieuse!). Je sais, je manque à mes devoirs, j'ai eu une semaine de congé pendant laquelle tout les matin je me disais "aller, aujourd'hui tu mets ton blog à jour"... Vous le constatez, je ne l'ai pas fait. Mais vous savez quoi? Ça m'a fait un bien fou de glander devant des épisodes de "Supernatural" en tricotant, voir même en ne faisant rien! Ce n'est que ce matin, alors que je porte ma dernière création tricotesque, que je me suis dit "tiens, et si j'en profitais pour écrire une petite note de blog?". Et je suis tombée sur ce poste, commencé il y a longtemps, et que je termine maintenant. Mais rassurez vous, dans ma lancée je vais aussi écrire le poste sur mon tricot, et le programmer pour demain ;-)

Passade, ce serait un joli nom, pour un dessert, vous ne trouvez pas?
Vous vous en redrez vite compte, je fonctionne par envie du moment, que certains appellent des passades:
-pendant un petit temps, je ne fais que tricoter, puis je ne touche plus mes aiguilles pendant plusieurs semaines
-pendant un petit temps, je fais des gâteaux en veux-tu en voilà, puis le frigo et les armoires sont vides d'oeufs, de farine, de sucre. Jusqu'à ce que j'en ai à nouveau envie.
-j'ai plein de projets pour peindre une nouvelle toile, puis finalement je me retrouve plongée dans un bouquin
-je vous promet pleins de choses, mais ne les respectent pas
-...

Tout ça pour justifier qu'aujourd'hui, ce n'est sera pas encore la reprise de la saga du tricot. Non, aujourd'hui ce sera crème vanille-caramel.
D'après une recette trouvé chez Cuisine Campagne** il y a un petit temps***. Je ne vous recopie délibérément pas la recette, non pas par fainéantise, mais parce que je n'y ai pas touché d'un iota, et donc je ne veux pas me l'approprier!

La première fois que je l'ai testée, c'était dans des petits pots en verre que Marie-des-bons-plans m'avait apporté remplis de mousse au chocolat lors d'un souper. Sauf que je n'avais que 5 petits pots, et beaucoup de crème. Donc j'ai improvisé en remplissant toutes les petites tasses à café que j'ai trouvées! Ensuite, j'ai investi dans de petits ramequins (3€ les 6, chez ZigZag), très pratique car empilables, et puis les 12 ramequins sont (presque, il me faut quand même un petit pot en verre) suffisant pour les proportions de la recettes, à condition de ne pas mettre de caramel dans le fond du pot. A propos du caramel, il faut être honnête, c'est une tuerie (moi qui n'aime pas ça d'habitude, celui-là est délicieux. Ça vient peut-être du fait que j'ai utilisé un vinaigre de framboise? J'en sais rien en fait). Mais la première fois que j'ai cuisiné ces crèmes, j'ai mis un peu trop de caramel dans le fond, c'était écœurant. Depuis, je ne le mets plus dans le pot, et si j'en veut j'en nappe le dessus du ramequin.

Bon, comme mes ramequins sont en fayence et donc pas transparents, vous aurez les photos de la première foisNon mais franchement, ça n'a pas l'air délicieux? Et ces petits grains de vanille (qui se trouve normalement dans la crème mais qui retombent dans le caramel à la cuisson), ça ne vous fait pas saliver?

Mais j'ai un aveux à vous faire à propos de ces crèmes. A la base, je n'aime pas la crème vanille. Le première fois, j'ai testé la recette pour faire plaisir à ma moitié. Je dois confesser que je trouve "gerbante"**** l'odeur du lait, surtout quand il est chaud. Et la vanille, j'aime beaucoup le goût, mais l'odeur m'est écœurante. Alors imaginer mon états quand j'ai versé le lait vanillé chaud sur les œufs battus au sucre, et qu'un nuage de vapeur odorante à titillé mes narines. Au bord de la nausée que j'étais... Mais ça en vallait tellement la peine que j'ai à nouveau bravé le haut-le-coeur pour en refaire, c'est vous dire!


* Je sais, c'est à la limite de l'impolitesse, mais je trouve de plus en plus que le nouvel an est un sommum d'hypocrisie, et ça ne me correspond pas.

** Arf, le site est en maintenance, pas moyen de trouver le post exacte. Tant pis, à vous de fouiller ses archives, vous découvrirez beaucoup de belles et bonnes choses!

*** Je crois que ça fait un bon mois que j'ai découvert cette recette, et j'en ai déjà fais deux ou trois fois (je ne me souviens plus!).

**** Hum, ça devient limite grossier et vulgaire ce blog, dites-moi!

Blog délaissé

Je délaisse un peu ce blog ces derniers temps, j'en suis bien consciente. Mais "c'est pas ma faute" (facile ça comme excuse!):

• En temps que jeune travailleuse, j'ai toute la paperasserie administrative à remplir (m'inscrire à la mutuelle, prévenir le Forem que j'ai décroché un job, compléter les papiers à renvoyer à l'organisme de financement, ...).

• En temps que jeune chercheuse scientifique, j'ai une mission de recherche scientifique de 3 mois en Polynésie Française à préparer (faire faire une visa, vérifier que niveau vaccin c'est ok, prévenir mon organisme de financement histoire que l'assurance soit valide, obtenir l'ESTA vu que je fais escale aux USA, préparer le matériel scientifique à emporter, organiser les plans expérimentaux avec les autres chercheurs impliqués dans ce projet, ...).

• En temps que tricoteuse bricoleuse, j'ai un cadeau de Noël à préparer (soeur de ma moitié, si tu passes par ici, j'espère que ça te plaire), maintes et maintes fois recommencé parce que je ne susi pas fichue de calculer correctement le nombre de mailles nécessaires! Noël est dans 3 jours, et je n'ai tricoté que 5cm de ghauteur... Aaaargh!

Et puis c'est vrai, lorsque j'ai un peu de temps libre, j'en profite pour passer du temps avec ma moitié, (on va quand même être séparés pendant 3 longs mois!) à ne rien faire, à nous promener pour profiter des 20cm de neige qui sont tombés ces derniers jours, ...
Et souvent, je me dis que je devrais mettre ce forum à jour, que quelques photos de ce que j'ai fait, avec une petite bafouille, ça ne devrait pas me prendre tant de temps que ça. Sauf que je n'arrive pas à m'y mettre! En plus, j'ai pas mal de choses à vous montrer! La suite de ma saga du tricot, un cadeau de Noël home-made par Marie-des-bons-plans qui n'a toujours pas de blog, de la pâtisserie, du "cribolage" pour le boulot,... Au pire, je vais essayer de prendre les photos en vitesses, histoire de tout vous montrer avant que je partes